Face à l’extrême gravité des récents événements survenus en Belgique, une délégation de haut niveau du Haut Conseil des Camerounais de l’Extérieur (HCCE), composée de plusieurs de ses figures majeures, s’est rendue d’urgence au Cameroun ce 7 mars 2025, à la rencontre du Ministre de la jeunesse et de l’Éducation civique.

L’objectif majeur de cette initiative était d’exprimer, de vive voix, le soutien indéfectible de la diaspora camerounaise à Mounouna Foutsou, Ministre de la Jeunesse et de l’Éducation Civique, ainsi qu’aux nombreux jeunes de la diaspora brutalement agressés par une horde d’extrémistes violents en Europe. Il s’est aussi agi de dénoncer le climat de violence et d’intimidation orchestré par une nébuleuse anarchiste, qui bénéficie de la complaisance troublante de certains pays d’accueil en Occident.
Pour le Haut Conseil, une diaspora est un moteur de développement, un pont entre les nations, une force constructive et apolitique tournée vers l’investissement et la coopération. A cet effet, elle ne saurait être assimilée à une faction radicalisée, semant le chaos et la terreur.

Il ne s’agit pas ici d’un simple débat sémantique : en effet, une diaspora est définie par l’Union Africaine comme l’ensemble des personnes d’origine africaine, indépendamment de leur nationalité actuelle, vivant en dehors du continent et désireuses de contribuer au développement d’une Afrique intégrée et de sa diaspora.
Selon cette définition donc, seules les personnes prêtes à participer activement au développement d’un Cameroun intégré sont considérées comme faisant partie de la diaspora. Tous les autres ne sont en réalité que des Camerounais vivant à l’étranger. « Aucun pays ne peut prospérer sur la base de l’anarchie et de la violence ».

S’insurgeant catégoriquement, le HCCE précise que l’absurdité de ces attaques atteint son paroxysme lorsqu’on réalise que leurs victimes sont non seulement des Camerounais vivant à l’extérieur et engagés en faveur du développement, mais aussi des partenaires internationaux venus appuyer des initiatives porteuses d’avenir. Pour cette diaspora positive, rouer de coups ces acteurs du progrès, comme cela a été le cas à Bruxelles, en mondovision, relève d’un degré d’aveuglement et de violence inqualifiable. « Un cap a été franchi. Une ligne rouge a été traversée quand des personnes s’identifiant comme des camerounais violentes d’autres Camerounais de l’extérieur » .
Une cible mal cernée
Conscient de l’engagement du ministre de la jeunesse et de l’Éducation civique en faveur du fer de lance de la nation, le mouvement pense que les exemptions sont clairement commandée par d’autres forces.
En effet, de façon continue depuis 2017, Son Excellence Mounouna Foutsou a mis en place des initiatives de premier plan telles que le PARIJEDI, le Dialyj et le Fogajeune, qui répondent aux aspirations profondes des jeunes Camerounais de l’extérieur en facilitant leur intégration et leur contribution au développement national. S’attaquer à lui, s’apparente pour ce mouvements comme la preuve que ces individus se moquent du bien de la Diaspora. « Ces actions sont contre-productives et nuisent au long travail accompli par de nombreux Camerounais de la diaspora pour favoriser le développement d’un dynamisme camerounais. Avec détermination, l’expression non violente de nos intérêts doit être privilégiée. Nous avons en effet toujours plusieurs revendications non encore satisfaite. Comme le confirment les résolutions de la Commission Diaspora durant le Grand Dialogue National »
Enfin, la délégation du HCCE a été reçue en fin de journée par le Ministre des Relations Extérieures (Minrex).
C.F


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