Conduite par, Joseph Lé, Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme administrative, Joseph Lé, une délégation composée des membres du Comité de Pilotage de la Plateforme pour le Développement de la région de l’Est y effectue une descente, du 20 au 21 octobre 2025, à l’effet de renforcer la cohésion nationale et le civisme face aux appels à la division. Ciblant des localités clés comme Garoua-Boulaï, Mandjou, Bertoua et Batouri, ce périple entend non seulement encourager les communautés à adhérer aux valeurs de paix et de vivre-ensemble, telles que prônées par le Président de la République, S.E Paul Biya, mais aussi, à contrer les discours visant à semer le chaos dans l’attente des résultats du scrutin présidentiel du 12 octobre 2025. Une démarche qui souligne l’engagement des autorités et des forces vives régionales en faveur de la stabilité du pays.

Cette expédition stratégique portait un message unificateur et essentiel : le respect des résultats des urnes comme fondement de la volonté collective et ultime vainqueur, le Cameroun.
La délégation comprenait des figures importantes du paysage national, renforçant la portée et la solennité de la mission. Aux côtés de Monsieur Joseph LE, on comptait la présence du Ministre François Bolvine Wakata, du Ministre Armand Ndjodom de Yokadouma, du distingué Sénateur Baden Ndanga Njinga, qui est également Chef de la Délégation Permanente Départementale du RDPC et Président du Groupe Parlementaire du RDPC au Sénat, ainsi que de l’Honorable Kombobéri, Vice-Président de l’Assemblée Nationale. Laistische présence de ces éminents représentants du gouvernement, du parlement et des structures du parti renforçait le poids du message de paix du Chef de l’État, lui-même autoproclamé “mendiant de la paix”.

Le fil conducteur de cette mission était de dissiper les éventuelles tensions et d’éradiquer les germes de discorde qui auraient pu naître du processus électoral. Joseph LE a particulièrement insisté sur l’importance capitale de l’acceptation des verdicts démocratiques. S’adressant aux populations, il a martelé : “Mes chers frères et sœurs de la région de l’Est, respecter les résultats des urnes, c’est respecter la volonté collective. C’est reconnaître que dans une élection, il y a des vainqueurs et des vaincus. Mais que le vrai gagnant doit être le Cameroun”. Cette phrase, pleine de sagesse et de pragmatisme, visait à recadrer les perceptions et à focaliser l’attention sur l’intérêt supérieur de la nation.

À travers une allocution empreinte de gravité, le chef de mission a dénoncé avec vigueur les “discours de haine, les appels à la violence, les menaces” qui s’étaient fait entendre ici et là. Il a posé une question rhétorique poignante pour illustrer les conséquences désastreuses d’une éventuelle escalade de la violence : “À quoi sert le pouvoir s’il n’y a plus de pays à gouverner ? Quand les hôpitaux, les marchés et les maisons auront brûlé. Quand les enfants auront fui ou auront été tués, quand les familles seront endeuillées, qui restera-t-il pour gouverner ? Des ruines, des larmes, des tombes ? Voilà la question”. Ce rappel salutaire des horreurs de la guerre et de la destruction servait à rappeler que la paix est un bien inestimable, un pilier fondamental sur lequel seule une nation peut prospérer. “La guerre n’a jamais apporté la victoire. La haine n’a jamais bâti un pays,” a-t-il ajouté, soulignant la primauté de la reconstruction et de l’unité sur la division et la destruction.
La mission a également mis l’accent sur le rôle des institutions républicaines dans la validation des choix démocratiques. Monsieur Joseph LE a rappelé que “les élections se jugent par des instances compétentes. Lorsque les citoyens ont librement fait leur choix dans les isoloirs et dans les urnes, il y a des instances qui sont chargées de proclamer les résultats, notamment en ce qui concerne le Conseil constitutionnel. Ce travail est en cours et la proclamation va avoir lieu dans les prochains jours”. Cette précision visait à décourager toute action prématurée ou conflictuelle, en assurant que le processus légal était en marche et aboutirait à des résultats officiels et incontestables.

Face à “un certain type d’agitation, un certain type de son, un certain type de message qui sonne mal à l’oreille”, le Chef de l’État a jugé bon d’envoyer ses émissaires “dire aux nôtres, pour leur parler, pour leur passer son message que tout le monde reste serein”. L’objectif suprême était de transmettre la volonté du Président de la République de voir tous ses compatriotes accepter le verdict des urnes. “Le Conseil constitutionnel va donner les résultats tels que les Camerounais ont décidé. Et donc une fois que ce résultat est donné, que tout le monde accepte. Il est bon que la paix, l’harmonie, la sérénité, le vivre ensemble continuent de régner comme d’habitude”.

Les séances de travail menées avec les différents acteurs locaux ont été particulièrement productives. Les chefs de communautés, les autorités religieuses et traditionnelles, les responsables des mouvements de jeunesse, les représentants des femmes et de la société civile en général ont pris une part active aux échanges. Ces discussions ont révélé une compréhension profonde du message présidentiel. Monsieur Joseph LE a relaté avec satisfaction : “Nous venons donc d’avoir une séance de travail très intéressante, très importante avec les leaders de communauté, les leaders traditionnels, les leaders religieux, la jeunesse qui nous donne l’impression qu’ils ont très bien compris le message du Chef de l’État”. Cette adhésion des couches vives de la population locale constitue un gage de succès pour la mission et un signal positif pour la stabilité de la région.

Au terme de ces rencontres, la délégation s’apprête à regagner Yaoundé pour rendre compte au Chef de l’État des échanges fructueux. “Et nous allons rentrer à Yaoundé dire au Chef de l’État que à Garoua-Boulaï, on a compris, ils sont prêts à accepter le verdict des urnes”. Le ministre LE a toutefois rappelé que la prise d’engagement doit être suivie de son respect scrupuleux : “Et évidemment, nous leur avons dit que prendre l’engagement c’est bien, mais il faut encore respecter cet engagement”. La région de l’Est peut être assurée que “le Chef de l’État aura l’oreille toujours tendue” et que seul un message de paix et de concorde sera accueilli favorablement. L’appel final est clair : que dans toutes les localités visitées, “il règne la paix, la convivialité et le vivre ensemble”. La mission a ainsi posé des jalons solides pour la pérennisation de la paix et de l’unité nationale dans cette partie du Cameroun.
Oscar Abessolo


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