L’Institut Universitaire Numérique Greenspring (GSDUI), établissement d’enseignement supérieur privé reconnu, a récemment organisé un atelier de taille stratégique sur son campus de Yaoundé. Cette rencontre visait un objectif ambitieux : promouvoir et initier le déploiement de l’initiative « Transformation des Universités Agricoles Africaines » (TAGDeV 2.0), portée par l’Université de Bamenda (UBA). L’événement, qui s’est tenu hier, a rassemblé des acteurs clés du monde de l’éducation avec une vision commune : permettre aux institutions d’enseignement supérieur de contribuer proactivement à la croissance économique et au développement durable du continent africain.

Au cœur de cette initiative, le GSDUI s’est engagé à former activement les différents établissements d’enseignement privés sous son égide. Cette démarche s’inscrit dans une logique d’accompagnement vers une éducation résolument transformatrice, axée sur le développement de l’entrepreneuriat au sein des futurs diplômés. L’ambition est claire : équiper la jeunesse africaine des compétences et de l’état d’esprit nécessaires pour devenir des acteurs du changement et des créateurs de valeur.
Le professeur Emmanuel Suh, coordinateur du projet TAGDeV 2.0, a souligné l’envergure du programme, déjà mis en œuvre dans douze universités africaines. « Notre objectif principal », a-t-il déclaré, « est de transformer nos universités africaines en véritables pôles de création d’emplois et de réduction significative de la pauvreté. Nous avons l’intention d’améliorer fondamentalement le déroulement des processus d’enseignement et d’apprentissage dans nos établissements d’enseignement supérieur. Nous aspirons à ce que nos universités deviennent des moteurs d’emploi pour les jeunes diplômés, avec une emphase particulière sur le secteur agricole, qui détient un potentiel immense pour le développement de l’Afrique. »
S’adressant spécifiquement aux partenaires du GSDUI, le professeur Suh a ajouté : « Chez UBA, nous collaborons étroitement avec nos universités privées sous notre mentorat. Cette synergie est essentielle ; tout ce que nous entreprenons doit être fait dans un esprit de collaboration et en vue d’un progrès mutuel et partagé. »
Le professeur Laurent Charles Boyomo Assala, recteur du Greenspring Digital University Institute, a exprimé sa fierté et son privilège d’avoir été choisi pour participer à ce programme labelisé comme transformateur. « C’est un véritable élan pour nous, cela nous réjouit sincèrement de participer à ce programme », a-t-il commenté. Il a également mis en avant l’importance de la mobilisation académique : « J’ai bien compris notre rôle, nous, professeurs d’université, devons relever le défi de participer activement à la transformation de l’éducation afin qu’elle puisse mieux servir nos étudiants. Nos programmes doivent être capables de transformer les mentalités de nos apprenants, de les pousser à innover et à contribuer de manière significative au développement de notre continent. »
En pratique, le programme TAGDeV 2.0 vise à doter le personnel universitaire, les établissements de Formation Professionnelle et Technique (EFTP), les Instituts d’Enseignement Supérieur (IES) et les incubateurs communautaires des connaissances, compétences et de l’esprit collaboratif indispensables à une facilitation efficace de l’entrepreneuriat. Il les prépare également à une gestion réussie des centres d’incubation. L’objectif ultime est de stimuler l’innovation, d’accroître l’impact économique par le transfert de technologies et d’améliorer les capacités du corps professoral à former et à promouvoir une nouvelle génération de jeunes entrepreneurs, femmes et hommes, prêts à relever les défis de la concurrence mondiale.
Le personnel des EFTP, des IES et des incubateurs est appelé à jouer un rôle central dans la promotion d’un entrepreneuriat agricole transformateur, sûr et inclusif, particulièrement pour les jeunes et les femmes. Ce programme, conçu pour s’étendre sur une décennie, incarne la volonté de inculquer aux universités africaines un enseignement de pointe et adapté aux tendances du développement du XXIe siècle. L’Université de Bamenda, à travers sa collaboration avec les universités privées camerounaises comme GSDUI, démontre une approche concrète pour que le continent africain bénéficie pleinement des retombées de ce projet ambitieux.


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