C’est l’objet du partenariat scellé par ces deux entités mercredi 30 avril 2025, dans le bâtiment annexe du ministère de la promotion de la femme et de la famille.

La promotrice de l’Ong dénommée Association camerounaise d’aide à l’hygiène et à l’insertion des jeunes dans les collectivités ( Acahijec), Yvonne Flore Belema a toujours exprimé une vive volonté de venir à la rescousse des femmes et filles victimes de violence de tous ordres. C’est donc, dans cette logique, qu’elle vient de parapher un partenariat qui fera date, avec le ministère de la promotion de la femme et de la famille. Ceci, à l’effet d’étendre et d’améliorer les services offerts par le centre Afiri.
Mis sur pied depuis décembre 2024, le centre Afiri qui se veut une référence en Afrique subsaharienne en matière de reconstruction, de réinsertion de la femme ou de la jeune fille victime de violence, de torture du fait de sa vulnérabilité naturelle, a tendu la main au Minproff. En retour, le Minproff que conduit Marie Thérèse Abena Ondoa a accepté d’accompagner cette initiative qui s’inscrit dans la dynamique de promotion des droits des femmes et des jeunes filles. Dans le but de convaincre les institutionnels sur la pertinence de ce projet, la porte étendard de centre Afiri ou prosaïquement de l’Espoir a soutenu qu’il « s’agit d’une coopérative de sécurité alimentaire au profit des survivantes des violences basées sur le genre. Une parcelle d’un hectare a été acquise à Nkoabang », a signifié Yvonne Flore Belema.

Le partenariat techniquement entend œuvrer à étendre la capacité d’offre actuelle qui s’avère insuffisante au regard de la montée en flèche de la violence basée sur le genre et son lot de victimes qui ont besoin d’un encadrement, d’un suivi pour reprendre goût à la vie. « Les activités qui seront exercées sont la pisciculture, 20 étangs au sol pour empoisonner 7 000 alevins chacun. L’élevage de 10 porcs, des poulets de cher et pondeuses d’un volume de 2000 poussins par espèces, une station de fumage et une zone de congélation. Également une unité d’empaquetage pour la vente de ces produits. Il s’agira en outre, de la transformation du lait de vache en lait caillé, lait écrémé entier, en poudre protéines de lait . La mise en place d’une mutuelle d’assistance aux survivantes pour soutenir leurs besoins urgents », a clarifié la promotrice du Centre Afiri.

La Minproff, a souligné que ce centre est une réponse humaine, concrète et coordonnée aux nombreuses souffrances silencieuses des femmes maltraitées et abandonnées à leur triste sort. En paraphant cette convention, en présence de la ministre des enseignements secondaires, Nalova Lyonga, la Minproff donne la caution d’accompagner ce projet. Et comment pouvait-il en être autrement, au regard de la feuille de route de ce ministère. « Le centre est un espace de vie, d’écoute, de soins et de reconversion personnelle et d’espoir », a martelé la Minproff.
Une réorganisation dudit centre est envisagée d’ici 2027. Une parcelle est acquise derrière le marché de Nkometou. Selon Yvonne Flore Belema, au regard de la délicatesse des missions, le centre a besoin d’une force juridique comme les orphelinats et les crèches. Dans l’immédiat, la promotrice a exprimé le besoin en alevins, porcins, vaches laitières et aliments pour toutes ces espèces.
Oscar Abessolo
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