Constituant le centre d’intérêt prioritaire dans le suivi, la gouvernance et l’appréciation du cadre sanitaire multisectoriel, le document revu a fait l’objet d’un atelier tenu du 15 au 17 mai à Yaoundé.

Doter le Cameroun d’un profil « une seule sante » qui lui est propre, telle est le dénouement poursuivi par l’atelier de trois jours, qui réunit entre autres, le Programme des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, l’Organisation Mondiale de la Santé Animale, le Programme national de prévention et de lutte contre les zoonoses émergentes et ré émergentes, le Programme des Etats Unis pour la réduction des menaces. Une rencontre qui a pour objectif majeur de permettre aux participants de s’approprier et d’adopter la version révisée de l’initiative dont la nécessité s’avère absolue.

Il s’agit en effet de présenter les contours d’un plan (du One Health Monitoring Tool) qui a pour finalité de faire face aux différentes menaces de santé de l’interface humain-animal-environnement et reconnaitre les avantages systémique de la collaboration intersectorielle pour parvenir à des résultats harmonisés. Tout en corrigeant les lacunes observées dans la version précédente, ce document permet de procéder à une analyse croisée des données recueillies afin de déterminer le profil. Au-delà de soumettre les lacunes de l’ancienne version, il permet de déboucher sur une la mise sur pied d’un plan prioritaire.

En clair, c’est un document qui vise non seulement, à améliorer la préparation et les performances nationales et internationales lors des interventions d’urgence, mais également à élaborer des politiques pour limiter les débordements par le biais d’une approche prospective ainsi qu’améliorer la capacité nationale à appliquer une approche élargie pour prévenir et gérer tout
Au regard de la prise en compte de certains aspects clés de la faune et de l’environnement, la nouvelle approche révisée du One Health Monitoring Tool apporte une plus-value en terme de mise en œuvre et d’opérationnalisation du concept « une seule santé » au Cameroun. Une appréciation que ne manque pas de souligner, Alvine Amahouta, cadre au Programme national de prévention des zoonoses, en parlant du Cameroun comme une référence dans la mise en œuvre de ce nouvel outil.

Pour le Dr Lassina Ouatara de la FAO « il s’agit d’un outil de plaidoyer qui va aller au de-là des ressources que l’Etat mettra à disposition du pays, pour mobiliser d’autres ressources supplémentaires aussi bien au niveau national, mais également au niveau des partenaires » ; un atout majeur que le coordonnateur de Pnplzer qualifie d’incontournable dans l’optique de la résolution des aléas issus de l’inévitable interconnexion entre les espaces et l’environnement.

Pour rappel, par cet adoption, le Cameroun devient le deuxième pays à disposer d’un plan d’action, rejoignant ainsi la Tanzanie.
Oscar Abessolo
GIPHY App Key not set. Please check settings