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Fret terrestre :   la nécessité d’une meilleure organisation   

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Dans un environnement où l’expertise camerounaise est saluée et copiée par les pays étrangers en Afrique, les acteurs de la chaine locale ne cessent de faire face à de nombreuses difficultés qui enclavent la qualité de leur déploiement sur les différents corridors.

Etendues sur des milliers de Km, les activités des frets terrestres  font face à des difficultés liées à des menaces sécuritaires, l’insuffisance des infrastructures et les contrôles intempestifs entravant la circulation à travers le Cameroun, notamment en direction du Tchad et de la Centrafrique. Une enquête réalisée récemment par l’Observatoire des pratiques anormales sur les principaux Corridors de l’Afrique Centrale, vient d’ailleurs de confirmer les plaintes des transporteurs longtemps portées par la voix du Coordonnateur Général du Bureau de Gestion du Fret terrestre (BGFT), El Hadj Oumarou Dandjouma.

Si théoriquement des décisions ont souvent été prises dans le sens de l’implémentation d’un nouveau paradigme favorable à une meilleure organisation des activités du fret terrestre au Cameroun, il convient de souligner que leurs applications sont plus que jamais à implémenter. A cet effet, des solutions viennent d’être proposées à Yaoundé au cours d’un atelier déroulé le 20 juillet 2023, en présence des représentants du gouvernement, ceux de l’Union Européenne et ceux des transporteurs.  

Pour une meilleure santé du fret terrestre, les  gouvernement de l’Afrique Centrale devront  ainsi,  s’activer dans le sens de l’adoption des textes nationaux complémentaires aux normes communautaires et l’élaboration des textes d’application. Un exercice qui passe par l’actualisation des normes communautaires en matière de transport terrestre des marchandises, le recensement et la vulgarisation des textes existants, le renforcement des capacités des agents en charge de l’application des lois au niveau des postes et l’élaboration des TDR. Il est également attendu de ceux-ci,  l’organisation des sessions de formation, l’acquisition de équipements au profit des administrations en charge des contrôles au niveau des postes , l’élaboration des cahiers de charges. En outre,  les machine gouvernementales doivent assurer la vulgarisation du code communautaire de la route et celui de la douane, l’organisation des ateliers de sensibilisation et d’appropriation de ces  codes. En conformité avec les normes communautaires du Conseil de l’UEAC, il faudra aussi lutter contre les prélèvements  irréguliers au niveau des frontières ; redynamiser le comité de gestion des corridors et mettre en place des mesures fiscales incitatives favorables à la modernisation du matériel roulant.

Ces actions gouvernementales  doivent bénéficier du  soutien  et de l’apport des transporteurs qui devront s’activer dans le sens de la vulgarisation du code communautaire de la route ; la mise en œuvre des entreprises de transport en matière de gestion administrative et technique  et le renforcement des capacités des conducteurs.   

 La CEMAC quant à elle  devra  contribuer en vulgarisant les textes communautaires en matière.

Tout ce qui participera à l’émergence ou mieux la qualité d’une activité économiquement bénéfique pour la sous  région

Oscar Abessolo

Tribune de l'info

Écrit par Tribune de l'info

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