Développement humain dans la CEMAC : la partition de l’Aviation Civile au centre d’un conclave

C’est sur cette toile de fond que s’est déroulée la 6ème session du comité de l’Agence de Supervision de la Sécurité aérienne en Afrique Centrale.Les travaux tenus le 4 octobre 2024 à Douala, ont permis aux participants de cogiter sur les mesures susceptibles de faire de la sous-région, un espace économique intégré et émergent où règnent la sécurité, la solidarité et la bonne gouvernance au service de l’Homme.

Dans un environnement en pleine matérialisation de la Zone de libre-échange continentale, l’aviation civile se révèle d’emblée comme l’un des secteurs les plus stratégiques. C’est dans l’optique de capitaliser l’ensemble des atouts dont ce dernier regorge, que l’Agence de Supervision de la Sécurité aérienne en Afrique Centrale (ASSA-AC), rendue à la sa 6ème session a vu le jour. En se réunissant à Douala, les membres de cette instance entendaient longuement s’attarder sur un agenda centré sur les délibérations faites sur le rapport d’activités présenté par le Comité de direction, la réglementation communautaire, l’audit USOAP OACI, les mesures individuelles, le budget de l’agence, son mécanisme de financement et la feuille de route 2023-2024.

L’occasion a été saisie par les pays membres, pour réaffirmer leur vision de faire de la CEMAC en 2025 un espace économique dans lequel l’aviation civile participe à l’arrimage aux exigences du développement et de l’émergence, tel que souhaiter par les Objectifs de Développement Durable(ODD).

Dans son discours de circonstance, Herbert Gontran DJONO AHABA, Ministre des Transports et de l’Aviation civile de la République Centrafricaine et Président en exercice dudit Comité, a témoigné toute sa gratitude au Président de la République du Cameroun, Son Excellence Paul BIYA, pour son intérêt et ses efforts inlassables de faire de l’intégration sous régionale, une réalité. Il n’a pas manqué de saluer le Président de la République Centrafricaine, Faustin Archange TOUADERA, pour sa clairvoyance inlassable dans la résolution des crises dans la sous-région. L’un des point forts de la cérémonie de cette session a été la signature d’une convention de partenariat entre les Directeurs généraux de la Cameroon Civil Aviation Authority (CCAA), Paule AVOMO ASSOUMOU épouse KOKI et de l’ASSA-AC, Eugène APOMBI, sur le développement des mallettes pédagogiques communautaires et de l’organisation des sessions de formation. Et le Comité en a pris acte. Des motions de soutien ont été adressées aux Chefs d’Etats des six pays membres de cette agence (Cameroun, Congo, République Centrafricaine, Tchad, Guinée équatoriale, Gabon). Un clin d’œil a été fait au Cameroun qui a accepté d’accueillir ces travaux. L’ASSA-AC est une institution spécialisée de l’Union économique de l’Afrique Centrale.

Les travaux se sont tenus en présence du Ministre des Transports et de l’Aviation civile de la République Centrafricaine, Herbert Gontran DJONO AHABA, Président en exercice dudit Comité, du Ministre des Transports de la République du Cameroun, Jean Ernest Masséna NGALLÈ BIBÉHÈ, du Ministre des Transports, de la Marine marchande et la mer de la République du Gabon, Loic MOUDOUMA NDINGA, du Ministre des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande de la République du Congo, Honoré SAYI, des Représentants du Ministre de l’Aviation civile de la Guinée équatoriale et du Ministre des Transports, de l’Aviation civile et de la Météorologie nationale de la République du Tchad. Y ont également pris part, les Représentants du Gouverneur de la région du Littoral, du Maire de la ville de Douala, du Commissaire en charge du Département des Infrastructures et du Développement durable de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), des membres du Comité de direction de l’ASSA-AC et de nombreux responsables du secteur de l’aviation civile en Afrique Centrale.

Pour rappel, l’ASSA-AC a pour mission, d’améliorer dans tous les Etats membres, la sécurité et l’efficacité du transport aérien, de définir ainsi que d’établir les processus de régulation harmonisés et appliqués uniformément à la certification et à la supervision des transporteurs aériens, des organismes de maintenances etc.

Oscar Abessolo, source : 🖋️CELCOM/MINT