in

76éme édition de journée internationale des Droits de l’Homme: voici la déclaration de la CDHC.

Elle a officiellement été publiée, lors de la cérémonie organisée le 10 décembre à Yaoundé. C’était en présence du représentant du Centre des nations Unies pour les droits de l’homme et la démocratie en Afrique Centrale; le Président de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun, les membres du gouvernement et les représentants de la société civile. Ci-joint, la déclaration bilingue.

10 December 2024

Theme. ” Nos Droits, notre avenir, maintenant”

Accueillant favorablement le thème de la Journée internationale des Droits de l’homme (JIDH) de cette année qui est Nos Droits, notre avenir, maintenant, un thème qui met en exergue l’importance des Droits de l’homme dans la vie quotidienne, leur promotion et leur protection dans le temps et au-delà du temps ; leur rôle essentiel dans la construction d’un avenir meilleur pour tous.

La Commission salue les efforts du Gouvernement et de ses partenaires en vue de promouvoir les Droits de l’homme pour un avenir meilleur pour tous les citoyens – nationaux comme étrangers, y compris les réfugiés et les demandeurs d’asile – notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé, du droit à l’identité et à la sécurité des personnes ainsi qu’en ce qui concerne les Droits des groupes vulnérables, à travers l’examen et l’adoption, par le Parlement camerounais le 27 novembre 2024, lors de la troisième session de l’année législative, du projet de loi n° 2063/PJL/AN portant organisation du système d’enregistrement des faits d’état civil au Cameroun.

The Commission regrets to note the failure of most victims or their relatives to report acts of violence or torture, for fear of reprisals from their torturers, which results in the impunity of the perpetrators or accomplices and does not facilitate holistic care for victims who continue to live in fear and suffering.


The Commission is pleased to note that the 220 recommendations accepted by the State during the adoption of Cameroon’s Report after undergoing the fourth cycle of the Universal Periodic Review (UPR) on 26 March 2024 have been distributed by the CHRC to State entities, political parties, civil society organisations (CSOs) and other stakeholders as international organization, trade unions and traditional rulers, each as far as it is concerned.


La Commission prend note des cinq arrêtés signés le 6 décembre 2024 par le ministre de l’Administration territoriale (MINAT) portant suspension de trois organisations de la société civile (OSC) et nullité de deux autres ; la Commission a également pris connaissance de la réaction des organisations concernées qui semblent s’inscrire dans une logique de confrontation avec les pouvoirs publics ; au regard de la complexité des motifs invoqués par le MINAT, en particulier ceux relatifs aux ressources et à la gestion financière des organisations sanctionnées, la Commission recommande à toutes les parties prenantes d’inscrire rigoureusement leurs actions dans le cadre du respect scrupuleux de l’État de droit.

La Commission réitère ses recommandations formulées dans ses Déclarations antérieures pour une société totalement respectueuse des Droits de l’homme, y compris celle adressée au ministère de la Justice (MINJUSTICE) de veiller à ce que toutes les victimes de torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants bénéficient de mesures de réparation, d’indemnisation et de réadaptation, le cas échéant.
La Commission réitère en outre au ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (MINEPAT), au ministère des Finances (MINFI), au ministère de la Décentralisation et du Développement local (MINDDEVEL) ainsi qu’au ministère de l’Habitat et du Développement urbain (MINHDU) sa recommandation de veiller à ce que le processus d’élaboration, de mise en œuvre et de suivi-évaluation des projets de développement bénéficie de la pleine participation de tous, y compris celle des membres / représentants des communautés autochtones, afin de limiter les conflits et autres atteintes à la paix.

The Commission welcomes the commitment of public authorities to implement the recommendations made to them in its previous statement to mark the International Human Rights Day, in particular the interdepartmental meeting held on 27 May 2024 at the Office of the Prime Minister, Head of Government, on the implementation of the 21 recommendations made by the CHRC to mark the International Human Rights Day on 10 December 2023, during which the participants first took stock of the progress made in the field of human rights in Cameroon, and then undertook to pursue the implementation of the aforementioned recommendations, which cover several areas.

La Commission réitère ses recommandations formulées dans ses Déclarations antérieures en vue d’une société plus respectueuse des Droits de l’homme, adressées au ministre de la Santé publique (MINSANTÉ) approprié de mettre en place un mécanisme efficace visant à éradiquer le phénomène de la détention des patients dans les centres hospitaliers publics pour non-paiement de factures qui constitue une violation du 9e tiret du préambule de la Constitution aux termes duquel « nul ne peut être […] puni qu’en vertu d’une loi promulguée et publiée antérieurement au fait punissable », d’autant que la mesure de détention des patients insolvables n’est prévue par aucun autre texte juridique et constitue une atteinte grave à la dignité humaine.

Source: cellcom CDHC

Tribune de l'info

Écrit par Tribune de l'info

Media digital d'actualités

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

GIPHY App Key not set. Please check settings

Qu'en pensez-vous ?

Promotion des droits de l’homme : des avancées perfectibles pour Cameroun.

Violation des droits de l’homme : la CDHC vulgarise les voies de dénonciation auprès des députés