Devant un parterre de journalistes avides d’informations précises et chiffrées, le Ministre des Travaux Publics a déroulé le 1er juillet 2025, un exposé lumineux sur l’état d’avancement et les perspectives des projets routiers au Cameroun. Une conférence de presse qui s’est transformée en une véritable cartographie des ambitions nationales en matière d’infrastructures.

Au cœur des annonces, le lancement imminent de chantiers structurants, notamment la reconstruction des sections Ngaoundéré-Garoua et Tchakamari-Dabanga-Kousseri, ainsi que la construction d’une nouvelle artère essentielle, la route Ebolowa-Akom 2-Kribi. Ces projets phares, attendus avec impatience par les populations, témoignent de la volonté gouvernementale de densifier et moderniser le réseau routier national.
Accueillie par une foule de professionnels des médias, désireux de capter l’information à la source, cette rencontre a permis de lever le voile sur des avancées significatives. Le Ministre des Travaux Publics s’est distingué par sa capacité à présenter un bilan exhaustif et limpide, oscillant entre le linéaire des routes bitumées et non bitumées, les projets déjà bouclés et ceux toujours en cours. Un exercice de transparence salué, qui a mis en lumière les efforts colossaux déployés par l’État.

Les chiffres, éloquents, ont parlé d’eux-mêmes: ces dernières années ont vu la construction de pas moins de 2 169,53 km de routes neuves. À cela s’ajoutent 1 200,93 km réhabilités, redonnant vie à des axes majeurs. Les infrastructures d’art n’ont pas été en reste, avec près de 5 000 mètres linéaires d’ouvrages d’art construits, incluant des réalisations majeures comme les 418 km sur la Nationale 15, marquée par l’itinéraire Batchenga-Ntui-Yoko-Lena-Tibati-Ngatt. Des chiffres qui attestent de la dynamique enclenchée, transformant le paysage routier du pays.
Concernant les chantiers de la route Ngaoundéré-Garoua et de la section Tchakamari-Dabanga-Kousseri, le Ministre a confirmé le lancement des travaux dans les tout prochains jours. Ces nouvelles interventions s’inscrivent en marge des travaux dits ‘confortatifs’ déjà menés sur l’axe Ngaoundéré-Garoua par des entreprises contractuelles et les équipes dédiées du Ministère des Travaux Publics, démontrant une approche intégrée et continue des opérations.

Le MINTP a par ailleurs insisté sur les réalisations emblématiques qui jalonnent ces dernières années. Parmi elles, la première phase de l’autoroute Yaoundé-Douala, la liaison Sangmélima-Ouesso vers la République du Congo, l’axe Babadjou-Matazem, l’imposant Pont sur le Fleuve Logone à Yagoua, ou encore le Pont sur la Cross-River. Autant de symboles forts de la connectivité sous-régionale et de l’intégration régionale, fruit d’une politique résolument axée sur le développement. D’autres initiatives majeures, telles que l’aménagement des voies de connectivité et la construction de routes régionales et communales, ont été citées, soulignant une vision holistique des infrastructures de transport.
La séance, interactive et d’une durée d’une heure trente, a été l’occasion pour le Ministre d’apporter des réponses précises et, une fois de plus, chiffrées à chaque question posée. Un dialogue transparent qui a renforcé la confiance du public et des médias dans l’action gouvernementale. Il a rappelé que l’ensemble de ces projets s’inscrivent dans la vision stratégique du Président Paul BIYA. Une vision ambitieuse qui vise à porter la densité du réseau bitumé à 0,48 km pour 1000 habitants d’ici 2030, un objectif que le Cameroun compte atteindre par la construction de 6 000 km de nouvelles routes et la réhabilitation de 3 000 km de routes existantes. Un programme colossal, mais réaliste, destiné à transformer durablement la mobilité et l’économie du pays.
Cet exercice de communication, mené avec maestria par le MINTP, a non seulement éclairé les préoccupations des citoyens mais a également réaffirmé l’engagement du gouvernement à bâtir un Cameroun mieux connecté, plus prospère, et résolument tourné vers l’avenir.
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