La preuve a été donnée le vendredi, 06 mai 2022 au Palais des Congrès de Yaoundé, à travers la cérémonie de clôture du CONCOURS de LECTURE A HAUTE VOIX dénommé ”LES FUTURS BAO” du journaliste Ferdinand NANA PAYONG. La cérémonie était présidée par le Représentant du Ministre de l’Education de Base, Pr Serge Etoundi NGOA.
Invité prestige à ladite cérémonie, le Minjec Mounouna Foutsou y a été représenté par Rick ASSYLA, cadre d’études à la Cellule de Communication du Ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique et par ailleurs, poète-écrivain. Pour rappel, Ferdinand NANA PAYONG, promoteur de cette initiative avait été reçu par le Minjec Mounouna Foutsou à l’effet de présenter la vision et les objectifs du projet en vue d’un accompagnement. Au total, cette finale nationale a été un réel moment de plaisir, mais surtout d’engagement afin de relever les défis de l’apprentissage par la lecture. Elle se positionne ainsi comme le tiquet permettant d’accéder à la connaissance. Séance tenante, une vidéo de Bruno LEMAIRE, homme de lettres et Ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance de France a permis à l’assistance d’être fixer sur l’importance de la lecture. Six (06) lauréats ont été primés parmi lesquels les trois (03) premiers de chacun des deux sous-système éducatifs du Cameroun.
La cérémonie a rassemblé de hauts dignitaires du livre d’ici et d’ailleurs, à l’instar des auteurs de renom, des éditeurs, des journalistes. L’on y également dénombré des hommes et femmes de lettres, les membres du jury dudit concours et les élèves du primaire des 25 établissements présélectionnés sur l’ensemble du territoire national.
L’exigence de la lecture : entre plaisir et bénéfices divers.
Avec l’avènement du digital, les Nouvelles technologies de l’information et de la Communication semblent avoir grignoter des proportions considérables de la place de la lecture. Constat amer ou regrettable face à la détérioration du langage observé auprès des enfants, des adolescents voire des adultes. Tout ceci s’accompagne à n’en point douter, d’une véritable crise sociale des valeurs. La préférence semble être accordée aux réseaux sociaux, aux loisirs non-éducatifs (tel que la lecture) au détriment des niveaux scolaires qui convoquent de façon unanime, la réforme du système éducatif camerounais.
En effet, lire semble très souvent anodin pour certains. Pourtant, les avantages de la lecture sont nombreux et divers. Elle participe à l’éducation de façon générale et contribue de la sorte, à un équilibre psychique indéniable. A ce titre, les livres se présentent comme des enseignants ou des professeurs muets qui transmettent leurs savoirs aux lecteurs par le biais de la lecture. Elle élève, forme, nourrit l’être et l’âme de l’individu. Ainsi, elle est la nourriture de l’esprit. Également, elle aide donc à enrichir notre vocabulaire et à corriger nos fautes d’orthographe et de grammaire. C’est dans ce sens que Pauline Ongono, bibliothécaire, que : ”Lire des livres delivre”. A ce sujet, l’inamovible humoriste camerounais Keguegue International conclura avec ironie : ”La lecture est à la connaissance, ce que la longévité est à l’endurance sentimentale”.
Raison pour laquelle, cette initiative s’intéresse d’abord aux élèves du primaire pour inculquer en eux, le goût de la lecture. Objectif, susciter en eux les bonnes habitudes bénéfices pour leur éducation dans la vie adulte. Car selon, une enquête de la CNews (2022), « Pour 76% des employeurs, les lacunes en orthographe des salariés posent problème au quotidien ». Un constat qui se vérifie d’ailleurs dans de nombreuses administrations publiques tant privées que dans le public quoique des différences soient minces.Dès lors, lire devient une exigence personnelle, une expérience à vivre absolument et à encourager autour de soi. Dans ce sens, les parents ont le devoir d’initier leurs enfants à la lecture. Bien plus, étant donné l’évolution de la tendance digitale de nos jours, les supports de lecture se diversifient, même si la préférence au livre papier reste supérieure.
”Les Futurs BAO” : Une initiative qui promeut le livre et les auteurs.
Loin des clichés apparents entendus, la lecture fait vivre le livre et les auteurs. Il est donc important de cultiver la lecture. Écrire est un acte de création dont l’objectif est de passer un ou des message.s aux lecteurs. Ce.s message.s est/sont décodé.s par le biais de la lecture. C’est ce qui justifie parfois l’adage populaire stigmatisant qui affirme que : « Si tu veux cacher quelque chose à un noir, il faut le graver dans un livre ». Un point de vue qui peut se justifie des faits que la nouvelle tendance littéraire africaine et camerounais essaie tant bien que mal de réduire. On peut citer les nombreuses initiatives et actions en faveur de la promotion de la lecture (et de la littérature en général) au Cameroun telles que : la CENE, Andicra, l’Agence littéraire Onoan, les éditions Akoma Mba, …auprès des jeunes et plus jeunes. Aussi, dans le cadre de la promotion de la littérature en général, la lecture se situe en amont du processus créatif. Elle permet aux auteurs de se faire connaître, de s’améliorer ou même, de se positionner comme acteurs majeurs et garant de la morale publique.
© R.A.
Rédacteur
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