Le plaidoyer mené par le Pr, James Mouangué Kobila s’inscrivait dans de la célébration au Cameroun de la journée internationale des peuples autochtones(JIPA), le 09 août 2024. L’activité tenue à l’esplanade de la mairie de ville de Buea a connu la présence des personnalités de plusieurs factures.
« Le Sud-Ouest est une terre de paix. Sud-Ouest, vit ta paix. Savoure les délices de la paix. Ne laisse personne te la voler, te l’arracher. Possède ta paix, règne dans la paix, toi et tous tes fils. Soit un modèle de paix où chacun s’adonne aux occupations propres à l’honnête homme. Et triomphe dans la paix sur les prairies de tes ancêtres et de ta progéniture», voilà qui résume à suffisance la doléance du Président de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun. D’un ton mélancolique le Pr. James Mouangué Kobila a su parler aux consciences despopulations autochtones Bakwéri, Bamboko, Isubu, Balong, Wovia du Moungo, ainsi qu’à tous ceux qui résident dans la région du Sud-Ouest.
Il s’agissait pour lui de s’inscrire en droite ligne avec l’une des missions phares de l’organe dont il a la charge de conduire à savoir, promouvoir la liberté des personnes face à cette cruauté qui a déjà causé la mort des milliers de personnes, des centaines de milliers de déplacements et priver plus de 700 mil enfants d’éducation. Selon le Président de la Commission, le retour à la paix est une nécessité inéluctable en faveur de laquelle toutes les composantes de la population devraient s’engager ici : « la paix est souvent synonyme de concorde entre toutes les composantes des populations du Sud-Ouest, la concorde entre les autorités administratives et les autorités traditionnelles, la concorde entre les générations, c’est-à-dire entre les jeunes et les moins jeunes » a-t-il indiqué, avant d’appelerles gardiens de la tradition à prendre les jeunes par la main et à la jeunesse, de participer au projet d’émergence du Cameroun à l’horizon 2035.
Pour rappel la journée internationale des peuples autochtones est une initiative du Pr James Mouangué Kobila. Elle constitue l’un des trois mandats de la CDHC à côté de la protection des droits de l’homme et de la prévention de la torture, était porteur d’un message de paix.
Oscar Abessolo
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