Elles ont été identifiées lors de la cérémonie de présentation des vœux de nouvel an, au ministre des travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, et seront des points sur lesquels une attention soutenue sera accordée pour une exécution optimale de la feuille de route.

Le ministère des travaux publics a tenu un grand conclave la semaine passée dans l’objectif d’esquisser le bilan 2024 et de dresser les perspectives 2025. Les responsables des services centraux et déconcentrés ont passé en revue toutes les stratégies nécessaires pouvant concourir à l’accélération et à la bonne conduite des travaux routiers sur l’ensemble du territoire national.
En 2025, le ministère des travaux publics voudrait livrer plus de 600 km de routes bitumées ou réhabilitées. Avec un bilan satisfaisant de 446 km de routes bitumées et 228 km de routes réhabilitées en 2024 dans un contexte quelque peu difficile. Le ministère des travaux publics affiche la même détermination au cours de l’année en cours. Dans le souci d’atteindre ses objectifs, plusieurs difficultés identifiées comme des goulots d’étranglement ont rappelées par le secrétaire général, Urbain Noël Ebang Mve. Il s’agit entre autres ; du retard à l’actualisation et à la validation des documents de gouvernance technique d’administration des projets, avenants, ordres de service, plan d’exécution; la mauvaise organisation de certaines entreprises telle que le déficit technique, ainsi que la faible capacité de mobilisation financière, matérielle, en personnel qualifié; l’insécurité dans les régions en crise qui ne favorise pas la mobilisation adéquate de l’Etat et des entreprises de Btp sur le terrain avec le risque de ne pas tenir les délais; les délais anormalement longs observés dans la convention de financement de la non objection des bailleurs empêchant le démarrage des projets à forts impacts; la pluviométrie abondante en zone de travaux empêchant la bonne exécution des travaux et endommagent même parfois les ouvrages d’art réalisés; la perturbation des réseaux qui constituent toujours une contrainte forte.

Loin de dormir sur ses lauriers, le département ministériel piloté par Emmanuel Nganou Djoumessi ambitionne contourner ces difficultés afin d’exécuter un maximum de travaux routiers contribuant à densifier le réseau. Sur ce point précis le ministre a engagé ses collaborateurs à faire non seulement montre d’inventivité mais davantage de remise en cause de soi, de réalisme et de discipline. « L’optimisation dans les solutions techniques pour plus avec peu, avec une gouvernance mue par le désintérêt et le détachement de l’intérêt personnel. Véritables clés de succès qui donnent à maîtriser le coût et à maîtriser le temps d’exécution des chantiers routiers », a martelé le Mintp, Nganou Djoumessi.
Actions prioritaires de 2025

La bonne implémentation de la feuille de route 2025 du ministère des travaux publics passe par certaines stratégies que tous les acteurs du BTP devraient mettre en œuvre. Au cours de cette année précisément, une action sera portée dans le renforcement de la contribution des BTP dans mise en œuvrede la politique de développement social et culturel de la nation; assurer le parachèvement de la mise en œuvre et la mise en service des grands projets de première génération restants, la poursuite de ceux de 2nde génération ainsi que de la réhabilitation et la maintenance des infrastructures existants; la mise en route des projets routiers du Planut; le renforcement de la cohésion sociale et du processus de décentralisation en accompagnant plus étroitement certains magistrats municipaux, des conseils régionaux dans la mise en route des compétences qui leur ont été transférées; la poursuite de la mise en œuvre de la politique d’import substitution décidée et mise en œuvre déjà, par son gouvernement par la contribution de la mise en œuvre du plan de soutien à la production et la transformation des divers produits d’importation dans le cadre du programme des Collectivités territoriales décentralisées et à l’accompagnement des priorités agropastorales, industrielles des biens et des services; accompagnement des acteurs clés et pertinents du Planprésidentiel de reconstruction des régions affectées par les crises; l’accompagnement du processus de réorganisation du fonds routier, entre autres.
Oscar Abessolo


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