Lutte contre le phénomène des enfants fantômes : Le Parec a etabli plus de 48 000 actes de naissance en 2024.

Logé au ministère de l’Éducation de base, le Programme d’Appui à la Réforme de l’Éducation au Cameroun a bénéficié de l’opération lancé par sa tutelle, au bénéfice des élèves en fin de cycle primaire, pour leurs garantir une participation aux examens de fin d’année.

L’année scolaire 2023-2024 marque un tournant décisif pour l’éducation au Cameroun, grâce à l’initiative du MINEDUB, qui a mis en place une opération spéciale d’établissement des actes de naissance. Ce projet, soutenu par la Banque Mondiale à travers le Programme d’Appui à la Réforme de l’Éducation au Cameroun (PAREC), vise à fournir des actes de naissance aux élèves en fin de cycle primaire, en particulier ceux qui doivent constituer leurs dossiers pour le Certificat d’Études Primaires (CEP) et le concours d’entrée en 6ème pour le système francophone, ainsi que pour le First School Leaving Certificate et le Common Entrance Examination pour le système anglophone.

Baptisée « Projet d’enregistrement hors délai des naissances des élèves en fin de cycle primaire (2022-2023) », cette opération a ciblé environ 57 244 élèves, permettant ainsi à ces derniers de finaliser leur cycle primaire et de participer aux examens de fin d’année. Avec des résultats impressionnants, 544 audiences foraines ont en effet été organisées pour traiter les dossiers des 57 244 élèves. Au total, 49 311 dossiers ont été constitués et acheminés vers les tribunaux, avec 48 232 jugements favorables rendus. Cela représente un taux d’achèvement de 100% pour l’année en cours, permettant à tous les élèves concernés de passer leurs examens sans entrave.

Pour atteindre ces résultats, une collaboration intersectorielle a été essentielle. En plus du soutien de la Banque Mondiale, une solidarité gouvernementale a été mise en place, impliquant des ministères tels que le MINJUSTICE, le MINAT, le MINDDEVEL, le MINPROFF, le MINAS, le MINSANTE, ainsi que des partenaires comme l’UNICEF. Une convention cadre entre le MINJUSTICE et le MINEDUB a également facilité la collaboration entre les deux systèmes, garantissant un traitement rapide et à faible coût des dossiers.

Oscar Abessolo, Source Celcom PAREC