Le Salon de l’Action Gouvernementale (SAGO) a une fois de plus servi de plateforme stratégique pour les institutions étatiques, et la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun (CDHC), sous la présidence éclairée du Pr James Mouangue Kobila, n’a pas manqué l’occasion. Au cœur de sa participation à la 14ème édition de cet événement majeur ? La promotion intensive de son numéro vert emblématique : le 1523. Ce chiffre n’est pas qu’un simple numéro ; il représente une ligne de vie essentielle, un canal privilégié pour l’enregistrement et le traitement de toutes les allégations de violations des droits de l’homme à travers le pays.

« Cette année, au SAGO, la CDHC met un accent particulier sur la promotion de son numéro vert, le 1523 », a déclaré Linda Augustine Ndame Moundo, cadre à l’Unité de la protection de la CDHC, rencontrée par notre rédaction. Elle a également mis en lumière une innovation notable : la présence d’une clinique juridique directement sur le site du salon. « Cette clinique a pour rôle d’accueillir et d’écouter les requérants, qu’ils soient témoins ou victimes de violations de leurs droits. Nous sommes là pour apporter des solutions immédiates lorsque cela est possible, et pour orienter les cas plus complexes nécessitant des preuves, comme les litiges fonciers, les querelles de baux, ou les licenciements abusifs. Pour ces situations, un dossier de demande, accompagné des preuves nécessaires, doit être déposé au siège de la Commission à l’attention du Président».
Le 1523 se positionne comme le pivot central de la mission de la CDHC. C’est à travers ce numéro que des centaines de citoyens trouvent une oreille attentive et un accompagnement juridique pour faire valoir leurs droits. Malgré un changement de site pour le SAGO – un déplacement qui, selon Mme Ndame Moundo, a créé un certain désavantage par rapport à l’affluence habituelle du Palais des Sports – l’intérêt du public pour les services de la CDHC et, plus spécifiquement, pour le 1523, n’a pas faibli.

« Nous percevons une réelle soif d’information de la part des populations. Certains découvrent nos services, d’autres viennent conforter leurs connaissances. Nous ne manquons pas d’expliquer les diverses actions que nous menons sur le terrain pour la protection des citoyens, qu’il s’agisse des enfants, des femmes, des hommes, des réfugiés ou des déplacés internes », a-t-elle souligné. Un point crucial a été mis en exergue : l’existence et la gravité des violences faites aux hommes, un phénomène souvent négligé mais bien réel. « Nous recevons de nombreux appels via notre numéro vert concernant ces situations, et nous prenons le temps d’expliquer le fonctionnement et les procédures associées au 1523».

Le 1523 n’est pas seulement un numéro d’appel. C’est un engagement, une promesse de justice et de protection pour tous les Camerounais. Il incarne la détermination de la CDHC à rendre les droits de l’homme accessibles et défendables pour chacun, prouvant que, même face aux défis, la volonté de protéger et d’informer demeure inébranlable.
Oscar Abessolo
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