S’appuyant sur les propos de Mme Virginia GAMBA, Représentante spéciale de l’ONU pour les enfants et les conflits armés lors du débat public annuel au Conseil de sécurité des Nations Unies qui s’est tenu le 26 juin 2024, Il a été rendu public par la cellule de Communication du de l’organisme présidé par Pr. James Mouangue Kobila.
La Commission rappelle les propos de Mme Virginia GAMBA, Représentante spéciale de l’ONU pour les enfants et les conflits armés lors du débat public annuel au Conseil de sécurité des Nations Unies qui s’est tenu le 26 juin 2024 : « les enfants doivent être protégés des conflits provoqués par l’homme si nous voulons briser le cycle de violence qui a maintes fois mis le monde au bord de l’extinction ».
La CDHC invite à garder à l’esprit l’insistance de l’UNESCO sur ce que « [l]’éducation est un droit humain fondamental [p]our les enfants et les jeunes pris dans des situations d’urgence et que l’éducation signifie non seulement la continuité de l’apprentissage, mais aussi un sentiment de normalité et la clé d’un avenir différent [car] ce sont les connaissances, les compétences [ainsi] que le soutien acquis par l’éducation qui permettent aux différentes générations de survivre aux crises et d’emmener le monde vers un avenir durable ».
La Commission rappelle que, lors de l’Événement de haut niveau sur l’éducation organisé le 11 avril 2024, conjointement par la Commission européenne et le Conseil de l’Union européenne à Bruxelles (en Belgique) dans le cadre de la stratégie Global Gateway, la vice-secrétaire générale des Nations Unies a déclaré que « [l]’éducation est [non seulement] un droit humain, [mais aussi et surtout] le plus grand investissement que nous puissions faire [pour l’humanité] dans notre avenir commun, dans la paix et le développement durable, et en particulier dans l’égalité des sexes ».
La Commission salue les efforts fournis par les pouvoirs publics et leurs partenaires dans le but de protéger l’éducation contre les attaques terroristes et de garantir le retour définitif de la paix dans les Régions en proie à l’insécurité, notamment à travers : la mise en place, par les ministères des Enseignements secondaires et de l’Éducation de base, de systèmes d’alerte rapide et de plans d’urgence dans les établissements, ainsi que par des échanges réguliers d’informations entre les Forces de défense et de sécurité, les membres des comités de vigilance et les membres des communautés locales pour dénoncer les attaques contre les élèves, les étudiants ou contre les membres du corps enseignant.
La Commission relève également que sur les deux cent vingt (220) recommandations acceptées par l’État à l’occasion de l’adoption du Rapport du passage du Cameroun au 4e cycle de l’Examen périodique universel (EPU) le 26 mars 2024, six (6) ont trait à la protection de l’éducation contre les attaques et ont été ventilées par la CDHC aux acteurs pertinents, chacun en ce qui le concerne.
La Commission réitère ses recommandations, formulées l’année dernière à l’attention des terroristes sécessionnistes ainsi qu’à celle des terroristes de Boko Haram, de cesser immédiatement et définitivement toute forme d’attaque contre les civils et les biens à caractère civil et à déposer les armes pour le retour définitif de la paix, pour le développement des Régions de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ainsi que pour leur reconstruction.
La Commission invite les terroristes sécessionnistes à surseoir à leur appel au _lockdown_ envisagé du 7 au 17 septembre 2024 dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, car une telle initiative constitue une violation grave du droit à l’éducation.
Source : CDHC
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