État de santé du Président de la République du Cameroun: l’ODS annonce la poursuite des apôtres de fausses nouvelles.

C’est la principale information issue du point de presse que donnait Lilian Koulou Engoulou, le coordonnateur de l’observatoire du Développement Sociétale, le 11 octobre 2024 à Yaoundé. Après avoir situé le contexte et les ambitions de cette actualité, le garant de cet organe a affirmé que ce dernier se constitue en « partie civile pour ester en justice tous ceux qui de près ou de loin sont à la solde de ces rumeurs narcissiques ».

Poser sa pierre à la construction de l’édifice d’un Cameroun dans lequel les droits et les libertés des hommes et des institutions sont équilibrées, tel est le fil d’Ariane de l’action de l’Observatoire du Développement Sociétale (ODS) depuis sa mise sur pied en 2009. Après son récent engagement dans la poursuite des entreprise MTN, Orange et Congelcam, l’organe dirigé par Lilian Koulou Engoulou vient à nouveau de se distinguer en se mettant aux trousses des lanceurs d’alertes et des promoteurs des fausses nouvelles liées à la santé de Paul Biya, le Président de la République du Cameroun.

Selon Lilian Koulou Engoulou, il est question pour l’ODS de traquer toutes les personnes tapies dans l’ombre et qui s’activent à créer une psychose dans les têtes des camerounais en promouvant un environnement hostile à la sérénité et à la paix. Visant prioritairement les lanceurs d’alerte et les médias spécialisés dans la propagation des fake news, cette initiative a commencé par l’identification des acteurs et leurs objectifs : « Tout est parti d’un pamphlet rédigé par un pseudo lanceur d’alertes, où il était essentiellement question dans un premier temps d’un malaise qu’aurait eu le Chef de l’État, ce qui aurait occasionné son hospitalisation sous soins intensifs. Quelque jours plus tard, ce journaleux, rejoint d’ailleurs dans sa salle besogne par un de ses confrères, a ensuite annoncé de manière péremptoire le décès du père de la nation », a tout d’abord indiqué le coordonnateur, avant de renchérir : « Dans leurs quêtes permanentes et effrénées du scoop, ces saltimbanques ont alors enchaîné de dizaines de posts via leurs différentes pages des réseaux sociaux des âneries de toutes sortes arguant de manière on ne peut plus péremptoire que c’en était terminé pour l’homme du 06 Novembre 1982. D’ailleurs à en croire ces illuminés, la famille présidentielle multiplierait depuis lors, des veillées de prière en la mémoire de celui qui selon eux n’est plus de ce monde. Comme on pouvait l’imaginer, ces fantasmes dénués du moindre élément de véracité possible ont trouvé terrain fertile auprès des personnes incrédules qui non seulement se sont laissées manipuler par ces inepties ayant inondé les réseaux sociaux, mais encore, d’aucuns se sont transformés en de véritables followers passifs, convaincu à chaque fois détenir un scoop communément appelé ».

Mettant en lumière, les manigances amplifiées par une télévision numérique émettant en faveur des adeptes de la sécession, l’Observatoire s’est voulu ferme : « l’Observatoire du Développement Sociétal (ODS) condamne fermement ces tissus de mensonges sans fondement aucun sur la personne du Président de la République et s’insurge contre leurs auteurs » précise le Coordonnateur, qui amplifie en martelant que son organe s’engage à contribuer à la traque de ces « Individus ». « L’observatoire formule le vœu que la chancellerie et les tribunaux de la République s’auto saisissent pour traduire devant la justice toutes les personnes ayant inventé ces mensonges tout comme ceux qui ont procédé aux relais et partages de ces propos outrageants contre le Président de la République, première institution de notre pays » a souligné Lilian Koulou Engoulou en invitant par la suite, la justice camerounaise à prononcer sans état d’âme « contre ces malveillants des sanctions proportionnelles au sacrilège cardinal qu’est celui de faire circuler des rumeurs sans fondement sur la vie et ou la mort du Président de la République. L’ODS veillera à ce que justice soit faite question de servir de leçon à celles et ceux qui pensent qu’on peut dire tout et n’importe quoi du Président de la République » a-t-il conclu.

Oscar Abessolo