Développement par les TIC : l’expertise de la Chaire Unesco d’Afrique Centrale  adoptée au Tchad.

C’est à la faveur des  signatures de convention de partenariats liant désormais le bateau piloté par   Armand Claude ABANDA,   et  les 3 institutions que sont l’Université HEC du Tchad, le Ministère de l’Education Nationale et de la Promotion Civique, ainsi que  le Ministère de Communication, de l’Economie Numérique et de la Digitalisation de l’Administration. Parachevées le 15 aout 2024 à Djamena, ces actes ont été chapeautés par la désignation du Représentant National de la Chaire  au pays du président Mahamat Idriss Déby.

Transférer aux jeunes de la sous-région Afrique Centrale,  des connaissances susceptibles de leurs permettre d’assurer  leur autonomisation grâce au numérique et aux technologies, dans les domaines tels que   l’entrepreneuriat,  la santé, l’agriculture,  la communication,  l’éducation et la culturelle, telle est le fil d’Ariane  des actions  de la Chaire Unesco,  que conduit Armand Claude Abanda. S’il  s’appuie  sur une stratégie de  formation et de  recherche ayant des impacts forts dans le quotidien de ses cibles, l’organisme accorde également une place de choix à ses différents  partenaires institutionnels que sont jusqu’ici, certaines universités du nord en Europe (Italie, Chine, France, Gabon, Congo etc.).

C’est dans  l’optique de matérialiser l’entente tissée à l’issue de l’audience à lui accordée  le 06 aout 2024, par l’Ambassadeur  Allah-Maye Halina, Premier Ministre du Tchad, qu’Armand Claude Abanda, le  Titulaire de la Chaire Unesco d’Afrique Centrale ACCES-TIC a conduit une délégation d’experts au pays de Toumaï,  en vue de la signature des conventions de partenariats et l’installation d’une antenne de son organe au Tchad. Il s’agit d’une série d’accords  visant  à permettre à la Chaire d’apporter sa  contribution dans l’optique de l’atteinte des aspirations du gouvernement tchadien,  relatives à  l’autonomisation des femmes et des jeunes. Une ambition conforme aux objectifs de la Chaire, qui  entend  établir un partenariat stratégique et institutionnel entre les URC, institution universitaires d’Afrique centrale et même d’ailleurs,  en faisant en sorte que les jeunes formés dans les universités ou non puissent avoir leur autonomie grâce à l’utilisation des TIC.

De manière pratique, la première signature  parachevée par Armand Claude Abanda et le Dr Ali  Abdel-Rhamane Haggar   scelle le partenariat  entre la Chaire et l’Université HEC du Tchad. Le titulaire de la Chaire Unesco d’Afrique Centrale et  Mamadou Gana Boukar  vont par la suite  estamper les parapheurs liant   désormais la Chaire et le  Ministère de l’Education Nationale et de la Promotion Civique. La troisième signature parafée en compagnie de BOUKAR Michel allie l’organe de l’Unesco et le Ministère de la Communication, de l’Economie Numérique et de la Digitalisation de l’Administration.  Pour garantir un appui qualitatif en terre tchadienne, ces différentes conventions auront le privilège d’être suivies  et supervisées par un point focal de la Chaire Unesco au Tchad,  dont le représentant n’est autre que, Ahmad Taboye, l’ancien Ministre de l’Enseignement Supérieur. « Le Premier Ministre  du Tchad qui nous a rassuré de son adhésion à ce travail qui doit être mis en œuvre par la chaire Unesco d’Afrique centrale et il a même désigné un point focal pour s’en occuper et a demandé au ministre de l’économie numérique et au ministre de l’éducation nationale,  de prendre en mains ce projet qui vient d’être présenté par la chaire Unesco d’Afrique centrale au gouvernement tchadien » avait déjà rassuré, Armand Claude Abanda dans un entretien accordé au poste National.

Pour le Tchad,  il est question de s’imprégner de la vision d’un organe  qui projette la formation à l’utilisation des TIC  de 100 millions de jeunes et de femmes  à l’horizon 2035. Selon le titulaire de la Chaire Unesco d’Afrique centrale, cet objectif comprend un sous-programme considéré comme son  nœud gordien et qui vise l’autonomisation  de 10 millions de jeunes et d’enfants, via  l’équipement  à l’initiation de l’outil informatique.  Le programme pourra d’ailleurs compter sur l’accompagnement du Programme des Reformes Economiques de la Communauté Economique et Monétaire  de l’Afrique Centrale (PREF-CEMAC), l’un des récents  partenaires de la Chaire : «  A Brazzaville nous avons signé déjà une convention de partenariat avec le PREF CEMAC. Après avoir parcouru ses textes officiels,  on s’est rendu compte qu’il y avait un objectif commun en terme de formation du capital humain et bien évidemment,  nous nous sommes dit que nous pouvons apporter notre contribution pour arrimer les jeunes, les femmes de la sous-région et même pourquoi pas,  former les personnels de la Cemac pour qu’ils soient beaucoup plus efficaces  et avoir un rendement optimal tout en faisant  en sorte que les projets structurants de la Cemac soient viables et efficacement gérés,  de façon à atteindre rapidement les objectifs escomptés » a martelé Armand Claude Abanda.

Pour rappel, la Chaire UNESCO d’Afrique centrale  est un organe qui  couvre les 10 Etats de la CEAC, tout en étant pour l’UNESCO, un cadre pilote dans la sous-région et dans la région d’Afrique subsaharienne. Sans toutefois bénéficier d’un financement de l’Unesco, elle jouit  néanmoins de son label via le logo,  avec les modalités d’utilisation bien encadrées.

Oscar Abessolo