Le message a fait l’objet d’une communication au cours d’un point de presse organisé par la coalition Cofis-CSU en collaboration avec Impact Santé Afrique, le 21 juillet 2023, à Yaoundé.

Permettre au système de santé camerounais de parvenir à une Couverture Santé Universelle, aboutie et adaptée aux défis de la modernité tels qu’imposés par la Stratégie Nationale de Développement 2020-2030, en cours d’implémentation, tel est le fil d’Ariane du gouvernement. Un processus dont la phase 1 a été lancée le 12 avril 2023, par le ministre de la santé publique et qui peut compter sur l’engagement de la Société Civile et de l’ONG Impact Santé Afrique.
En accordant ainsi ce point de presse à Yaoundé, la Coalition Nationale des Organisations de la Société Civile sur le financement de la Couverture Santé Universelle (Cofis-CSU) et Impact Santé Afrique entendaient susciter une mobilisation communautaire en faveur d’un enrôlement massif.
A cet effet, l’exercice consistait à présenter au professionnels des medias, la stratégie de mobilisation appliqué sur le terrain, l’encadrement juridique de la CSU et les enjeux de la participation du Président Paul Biya à la réunion de haut niveau des nations unies qui se tiendra dans quelques jours.
Il fallait concrètement, militer pour assurer un accès universel à des soins de qualité et abordables; l’adoption d’une loi-cadre qui définisse clairement les principes, les modalités et les mécanismes de financement de la CSU, ainsi que les rôles et responsabilités des différents acteurs impliqués; ainsi que accompagner le Président de la République dans son engagement politique en faveur de la CSU.
Dans une intervention stratégique, Suzanne Etame a souligné que la stratégie de mobilisation appliquée sur le terrain consiste à la mise ensemble de plusieurs procédés « Il fallait commencer par recenser les points d’enrôlement. Il fallait briefer les populations cibles sur ce qu’est la Csu. Leur donner toutes les informations possibles pour qu’ils puissent être convaincus de la qualité des soins qui seront offerts pendant ce processus. Comment convaincre les différents bénéficiaires dans nos différentes interventions. Après cela, chacun devait se lancer dans la communauté parce que nous avons les cibles. La stratégie utilisée consistait en une combinaison des stratégies qui se déclinait à travers les interventions communautaires, la mobilisation communautaire, les visites à domicile », a-t-elle indiqué.
S’agissant de l’encadrement juridique de la CSU, Benoît Bissohong, le chargé du contrôle Cofis-Csu, par ailleurs expert en couverture santé universelle a lancé un appel aux parlementaires en vue de l’adoption d’une bonne législation sur laquelle s’adosse cette politique. Abondant dans le même sens, Benoît Bissohong a rappelé fort opportunément le plaidoyer engagé par l’Ong Impact santé d’Afrique sur l’urgence d’une législation qui encadre la Csu. « La rencontre entre parlementaires, Minsanté et impact santé d’Afrique à l’occasion d’un plaidoyer du projet du Csu, a permis des échanges qui avaient pour but de permettre aux parlementaires d’être davantage édifiés sur le projet de loi devant scellé l’encadrement juridique. Mais aussi, qui devait être déposé au parlement pour examen et adoption », a évoqué Benoît Bissohong.
En clair, les différents intervenants ont planté le décor de ce qui doit être fait pour la réussite de la première phase de la Csu. Joseph Wato a par la suite, invité le président Paul Biya, à prendre une part active, à la réunion de haut niveau des Nations Unies du 21 septembre prochain sur la Couverture santé universelle aux fins de lever des financements pour l’implémentation de cette politique.
Oscar Abessolo
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