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Vulgarisation des énergies renouvelables au Cameroun  : le nouveau modèle de planification et de développement énergique en discussion.

C’est à la faveur de la tenue du forum des énergies renouvelables, organisé par le ministère de l’eau et de l’énergie avec l’appui technique de la société Huawei.  Tenu le 03 mai 2024, à Yaoundé,  sous l’égide de Gaston Eloundou Essomba , Ministre de l’eau et de l’énergie, ce conclave à permis aux participants,  d’explorer  les voies et moyens pour l’élaboration d’une stratégie la mieux adaptée à l’appropriation de ces sources d’énergies émergentes et novatrices  dans le contexte particulier du Cameroun.

Disposant d’un taux d’accès à l’électricité de 71%, avec des disparités entre le milieu rural où il est d’environ 40% et le milieu urbain où il avoisine les 90%, le Cameroun a fait de ce problème, l’un des principaux challenge de la Stratégie Nationale de Développement 2020-2030(SND30). Si des espoirs avaient été mis sur la construction de nouveaux  barrages hydroélectriques, il convient de noter que la demande sans cesse croissante  pousse  la classe dirigeante à explorer le domaine promoteur des énergies renouvelables .

En réunissant les différentes parties prenantes à ce forum tenu sous le thème « énergies renouvelables au cœur du développement socio-économique du Cameroun : synergies d’actions » , le ministère de l’eau et de l’énergie et son partenaire technique Huawei s’inscrivaient dans le processus d’arrimage du Cameroun aux services énergétiques fiables abordables et durables. A cet effet, il fallait mettre en place des stratégies susceptibles de contourner la problématique de changement climatique, à travers la mise en place des modèles de planification  et de développement de la production de  l’énergie.

Selon le ministre de l’eau et de l’énergie, le défi est  de booster la contribution des énergies renouvelables (actuellement de 5%) en  réduisant au maximum le taux d’émission des gaz à effet de serre : « le Cameroun s’est fixé comme objectifs, entre autres, de réduire de 32% son taux d’émission de gaz à effet de serre et porter à 25% la part des énergies renouvelables dans son bouquet électrique à l’horizon 2035. Ce pourcentage représente environ 1500 MW de capacités d’énergie renouvelable à installer » a indiqué Gaston Eloundou Essomba, qui précise que le nouveau modèle de planification et de développement énergique  devrait être bâti sur le principe de « décentralisation et de l’accès à tous aux services énergétiques modernes ».

En clair, le forum a permis de  proposer les meilleures formules pour le succès de la promotion des centrales solaires photovoltaïques, des centrales à biomasse, des centrales éoliennes et des petites centrales hydroélectriques, qui sont les 4 programmes gouvernementaux du développement des énergies renouvelables.

Oscar Abessolo

Tribune de l'info

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