Le Club des Jeunes Aveugles Réhabilités du Cameroun (CJARC), a reçu les félicitations du ministre des Affaires Sociales, pour les efforts consentis en ce qui concerne la traduction de documents importants en brailles, notamment celui des Objectifs de Développement Durables, pour le bien-être des personnes déficientes visuelles. Pauline Irène NGUENE, n’a pas tari d’éloges en vers le directeur général de cette institution, Coco Bertin MOWA, qui œuvre pour l’insertion socio-éducative de ses pairs. Ce travail, s’inscrit en droite ligne dans les aspirations du traité de Marrakech, qui voudrait que les œuvres écrites, soient accessibles à tous sans discrimination. C’était le 10 janvier 2023, au cercle municipal de Yaoundé, lors du lancement officiel de la campagne de plaidoyer et de mobilisation sociale pour le handicap.
«Les efforts permanents des pouvoirs publics, ont contribué à améliorer l’inclusion des personnes handicapées dans notre pays», a déclaré haut et fort, Coco Bertin, directeur général du Club des Jeunes Aveugles Réhabilités du Cameroun (CJARC). Le déficient visuel, s’est ainsi exprimé non pas sans mentionner les différentes mutations opérées, et qui transforment significativement le quotidien de ses pairs. «L’année dernière, le gouvernement a transformé 360 écoles primaires publiques en écoles inclusives sur l’ensemble du territoire national» a-t-il lancé.
En effet, le CJARC dont il préside aux destinées, a été gratifié d’un centre multimédia inclusif. Plus d’une centaine de personnes handicapées parmi lesquelles personnes déficientes visuelles, auditives, autistes… bénéficient de cette largesse de la politique d’inclusion du président de la République Paul BIYA, mise en œuvre par le ministre des Affaires Sociales Pauline Irène NGUENE.
Lancé sur le thème : «handicap et inclusion», la 7e édition de la semaine de la solidarité nationale et de l’entrepreneuriat social, vise à accélérer la mise en œuvre des dispositions prises par l’État à la tribune des Nations Unies, relatives au bien-être des personnes vivants avec un handicap. En effet, pour Pauline Irène NGUENE, plusieurs efforts ont été consentis. «La ratification en décembre 2021, de la convention des Nations Unies sur les droits des personnes handicapées, la ratification en avril 2021du traité de Marrakech visant à faciliter l’accès des aveugles, des déficients visuels et de personnes ayant d’autres difficultés de lecture aux œuvres publiés», a déclaré le membre du gouvernement. Le mérite à cet effet, revient de façon particulière au CJARC, qui a traduit des documents écrits, les textes relatifs aux Objectifs de Développement Durables en l’occurrence, s’inscrivant ainsi en droite ligne dans le traité de Marrakech, pris par l’État du Cameroun. S’il est vrai que des avancées sur les plans institutionnel, opérationnel et infrastructurel sont à noter, reste tout de même à dire que beaucoup reste à faire pour capitaliser les efforts fournis. «Nous attendons que ces écoles soient accessibles aux personnes handicapées, en fonction du type de handicap. Nous souhaitons aussi que qu’elles soient équipées en fonction des types de handicap avec des équipements adaptés par type de handicap. Nous attendons aussi que les personnes handicapées accèdent à des sphères de décisions de notre pays, parce que nous croyons qu’elles sont capables, elles en ont le potentiel», a argué le directeur général du CJARC.
Réaction
Coco Bertin, directeur CJARC
«Le gouvernement promeut la personne handicapée»
Avant parler d’attentes, nous voulons apprécier ce que le gouvernement a fait jusqu’ici pour promouvoir les personnes handicapées. La ratification de ces différents textes internationaux qui contribuent à une amélioration des conditions de vie des personnes handicapées. Nous attendons que les personnes handicapées, qui ont eu des formations intéressantes, qui ont atteint un niveau de scolarisation appréciable puissent trouver de l’emploi. Vous avez observé que le gouvernement a créé 360 écoles inclusives pour accueillir les personnes handicapées. Nous attendons que ces écoles soient accessibles aux personnes handicapées, en fonction du type de handicap. Nous souhaitons aussi que qu’elles soient équipées en fonction des types de handicap avec des équipements adaptés par type de handicap. Nous attendons aussi que les personnes handicapées accèdent à des sphères de décisions de notre pays, parce que nous croyons qu’elles sont capables, elles en ont le potentiel.
Lavoisier Essama
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