Promotion du travail décent : Grégoire Owona revisite les stratégies

La question était au centre des échanges de la 33e session du comité de concertation et de suivi du Dialogue Sociale présidée, le 29 juin 2022 à Yaoundé par le ministre du Travail et de Sécurité sociale. 

Dans sa dynamique d’offrir aux travailleurs de meilleures conditions de travail, le ministre du Travail et de la Sécurité Social (MINTSS), Grégoire OWONA poursuit ses concertations. Le 29 juin 2022, à Yaoundé,  le chef du département ministériel était une fois de plus aux côtés  des membres du comité de concertation et de suivi du dialogue. En presence du representant du ministre du Commerce, de celui de la CNPS, les assises portaient sur ce qui a deja été fait dans le cadre de la promotion du travail décent au cameroun ces derniers mois. Un mini bilan a d’ailleurs été dressé par le ministre du travail. Il etait aussi question  d’encourager les échanges pour arriver à un consensus entre travailleurs et employeurs. 

Pour tout dire, les choses s’améliorent en ce qui concerne les conditions de travail et de rémunération des travailleurs. On retiendra cette phrase des propos du Ministre du Travail et de la Sécurité Sociale qui n’est pas allé du dos de la cuillière pour souligner que la grille salariale  a connu une légère revalorisation cumulée de 6,5% en deux ans. Une avancée issue du dialogue social. Grégoire Owona conscient de la lourde responsabilité compte poursuivre la réflexion sur les hypothèses d’amélioration du Smig au Cameroun. 

 Au sujet des travaux de la CIT, on notera qu’un nouveau cap vient d’être franchi au niveau des normes internationales du travail avec les conventions de santé et de sécurité au travail qui figurent désormais au rang des conventions de l’OIT.  Cependant, trois facteurs interdépendant pour lesquels il serait primordial de marquer un temps d’arrêt et engager une réflexion. D’après le ministre Grégoire OWONA, cette 33ème session ordinaire du comité de concertation et de suivi du dialogue social est l’occasion de, : « se questionner en toute objectivité sur notre rapport au syndicalisme et notre citoyenneté, les obstacles passagers qui peuvent se dresser sur notre chemin doivent davantage être perçus comme opportunité d’engagement », a indiqué le ministre. Pour lui, l’atteinte des résultats escomptés dans le respect des textes et des institutions reste primordiale. 

Clôturant son mot de circonstance, il a invité les membres du comité à s’investir davantage dans cette mission instruite par le chef de l’Etat afin que le progrès social connaisse des avancées significatives. Pendant plus de 2 heures de temps, les échanges se sont poursuivis à huis clos avec à la fin, des suggestions, des recommandations devant servir à la promotion du travail décent. Une quête permanente pour le patron du département ministériel.