Présidentielle 2025 : L’Appel à l’Unité et à la Refondation de Martine Danielle Befolo Essono

Le 11 juillet 2025, lors d’une conférence de presse marquante de la Coalition Nationale pour la Refondation du Cameroun (CREC), Martine Danielle Befolo Essono, Présidente nationale du MPEC, a lancé un appel vibrant à la nation camerounaise, esquissant sa vision pour l’élection présidentielle de 2025. Son message, empreint d’espoir et de détermination, résonne comme une invitation collective à un tournant décisif pour le pays.

« 2025 est le symbole de fin de cycle, d’achèvement et de réflexion sur les leçons du passé » a déclaré Mme Essono. Cette année, selon elle, n’est pas qu’une simple échéance électorale, mais une période propice à l’introspection nationale, un moment pour “regarder dans le rétroviseur”, tirer les enseignements des décennies passées et se défaire de ce qui entrave le progrès. Elle a décrit 2025 comme une « année spéciale » dont « l’énergie nous invite à clore des chapitres tout en préparant le terrain pour de nouveaux commencements », marquant une transition vers un avenir bâti sur « l’idéalisme et des idéaux altruistes ».

Le message de Mme Essono va au-delà des joutes politiques traditionnelles. Elle a souligné le caractère essentiel de 2025 comme 《année du commencement des grands chantiers de restauration, de réconciliation, de la paix dans nos villes en situation de crise sécuritaire et de la véritable marche vers l’émergence et la prospérité》. Il s’agit d’une année où la confiance en soi nationale doit se manifester par des actes concrets de foi.

Dans un geste d’ouverture significatif, la Présidente du MPEC a tendu la main aux « frères et sœurs des autres partis politiques » et à « tous les citoyens Camerounais ». Son propos est clair : 《Notre pays est plus grand que nos étiquettes partisanes, plus important que nos égos, et plus urgent que nos querelles internes》. Elle a insisté sur la responsabilité attendue par le peuple camerounais, exhortant les acteurs politiques à penser aux générations futures plutôt qu’aux seules échéances électorales.

L’invitation à rejoindre la CREC n’est pas une sommation à la dissolution individuelle, mais un appel à l’intégration des idées, histoires et expériences de chacun pour “bâtir ensemble un front républicain, patriotique et démocratique, capable de mettre fin à des décennies de stagnation, d’injustices et de confiscation du pouvoir》.

S’adressant directement à la nation sans détours, Martine Danielle Befolo Essono a reconnu la longue patience du peuple camerounais, qui a « enduré l’exclusion, la misère, la corruption et la peur », et a été témoin de la faiblesse des institutions, sans jamais perdre la foi en un changement. “Ce changement, il est désormais à portée de main. Ce changement, c’est vous, c’est nous,” a-t-elle affirmé avec force. La CREC est présentée comme “l’instrument de votre volonté》.

Sans promettre de “miracles”, Mme Essono a garanti “la vérité, la justice, l’action et le respect”, tout en s’appuyant sur la résilience du peuple. Elle a dépeint un Cameroun où “personne n’est au-dessus de la loi, un Cameroun où la jeunesse a un avenir, un Cameroun où l’on gouverne pour le peuple et non contre lui, un Cameroun où l’on trouve plaisir dans le service et non à se servir.”

Le moment est venu, selon elle, “d’ouvrir une nouvelle page” et de “transformer l’espérance en victoire, et la victoire en prospérité.” Pour l’échéance d’octobre, elle a appelé à aller aux urnes “avec la dignité d’un peuple debout.” L’enjeu de 2025 n’est pas seulement de voter “contre un système”, mais de voter “pour un projet, pour un passé réconcilié, pour un Cameroun de demain.”

L’appel à la mobilisation est inclusif, s’adressant aux jeunes pour qu’ils se lèvent “non pas pour la violence, mais pour le vote dans la paix.” Les femmes sont encouragées à prendre “toute leur place dans ce combat de justice.” La diaspora est sollicitée pour investir “son énergie et son intelligence pour la refondation du Cameroun.” Enfin, les anciens du régime sont invités à guider cette marche par leur sagesse, dans un sursaut de patriotisme, et les patriarches à passer le témoin, marquant ainsi une véritable passation de flambeau générationnelle.

Oscar Abessolo