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Mise en œuvre et suivi des recommandations de l’examen périodique universel (EPU) : l’élaboration de la feuille de route du Cameroun au centre d’une reflexion.

Les travaux qui tenus du 17 au 18 décembre 2024 à Yaoundé rassemblent la Commission des Droits de l’Homme et les organisations de la société civile (OSC) et s’inscrivent en droite ligne avec le 4è passage du pays à l’EPU.

La récente visite en terre camerounaise de Guillaume Ngefa Atondoko Andali, Directeur de la branche Examen Périodique Universel, avait déjà confirmé le rôle clé que joue la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun(CDHC) , dans le processus de mise en œuvre des recommandations acceptées par le gouvernement, à la suite de la revue de son rapport dans le cadre de cet examen. Il revenait ainsi à l’organe conduit par le Pr. James Mouangue Kobila de cogiter sur les voies et moyens susceptibles de garantir un meilleur accompagnement sur la base des besoins prioritairement identifiés pour assurer l’implémentation des recommandations issues du 4è passage du pays, lors de la 55e session du Conseil des Droits de l’Homme.

C’est tout logiquement que la CDHC a piloté l’organisation de ces assises tenues en présence de plusieurs factures, à l’effet d’apporter sa contribution dans le processus d’adoption d’une feuille de route décrivant la meilleure stratégie de suivi de la mise en œuvre des recommandations acceptées.

Il s’agissait non seulement de condenser et associer les actions individuelles et collectives afin de proposer des actions réalistes, spécifiques et efficaces qui, par leur pertinence, pourront justifier l’adhésion, l’appui et la participation de tous les acteurs pour leur mise en œuvre, tout en préparant le rapport à mi-parcours qui sera présenté d’ici le mois de mars 2026 : « lors de cet atelier, nous devons procéder avec soin pour proposer des actions réalistes, spécifiques et efficaces qui, par leur pertinence, peuvent justifier l’adhésion, l’appui et la participation de tous les acteurs pour leur mise en œuvre. Au-delà de la contribution des partenariats qui a bien souvent un caractère complémentaire, voire résiduel à l’échelle du pays, nous devrons allouer une part substantielle de nos ressources propres à la réalisation des actions de la Feuille de route que nous présenterons, en privilégiant des actions à moindre coût » a indiqué le Président de la CDHC avant de revenir sur les principaux domaines de préoccupation pour lesquels des mesures concrètes sont attendues.

A cet effet, le Pr. James Mouangue Kobila a entre autre énuméré, l’amélioration de l’accès au droit à l’identité; la consolidation du droit des populations à la paix ; l’éradication de l’impunité et l’établissement des responsabilités ; la poursuite des actions menées par le mécanisme national de prévention de la torture ; l’adoption des mesures voulues pour faire appliquer le droit à la liberté d’expression ; le renforcement de la lutte contre les violences basées sur le genre et plus spécifiquement contre les féminicides ; la poursuite des efforts visant à réduire les taux de chômage et de sous-emploi, en particulier chez les jeunes et les femmes ainsi que le renforcement des mesures en faveur du droit à l’éducation etc.

Pour rappel, qu’à l’issue de la 55e session du Conseil des Droits de l’Homme le Cameroun a accepté 220 des 291 recommandations formulées à son intention en notant 71.

Oscar Abessolo

Tribune de l'info

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