Elles ont été présentées aux hommes et femmes des médias le 29 août 2024, à Yaoundé. C’était à l’occasion de la célébration au Cameroun, de la semaine de la médecine traditionnelle africaine.
Que peut la médecine traditionnelle africaine face aux pandémies d’actualité telle que le Monkey Pox (MPCX) ou variole du singe ? A cette question, les chercheurs en biologie et en médecine traditionnelle du <<< Reece international Research consortium », affirment que la réponse à l’éradication de cette pandémie qui a déjà infecté près de 18 000 personnes en Afrique pour avec au moins 600 décès dans 13 pays du continent viendrait de l’utilisation des solutions endogènes.
Animée par le Dr, Mbezele, épouse Peyou Ndi Samba, sous le thème : << recherche et innovations pour la lutte contre les épidémies/ pandémies (variole du singe ou des rongeurs MPOX, infections respiratoire…) : la réponse et les solutions endogènes >>, une conférence de presse vient d’ailleurs d’être organisée à l’effet de présenter au public, les- dites solutions. C’est ainsi qu’on a par exemple appris l’existence de << Mintsang », un médicament concocté dans les laboratoires de ce consortium, capable de combattre le virus à l’origine du MPOX. « Nous savons en médecine traditionnelle quels sont les éléments en médecine conventionnelle capables de tuer les virus de cette famille-là. Nous avons alors utilisé un certain nombre de plantes locales antivirales que nous avons mise au point en laboratoire pour fabriquer des antiviraux à large spectre, tel que Mintsang qui a déjà fait ses preuves en combattant les virus de la famille du MPOX », a révélé le Dr Mbezele.
Pour la scientifique, il faut toutefois traiter le mal à la racine afin de ne pas avoir à faire avec ce type de virus et bien d’autres. Concernant l’éradication de la variole de singe, elle a par exemple suggéré la « nécessité d’assainir les agglomérations », car affirme-t-elle, il s’agit en réalité la variole des rongeurs. D’où cet assainissement des lieux d’habitations et leurs alentours afin d’éloigner tout contact entre l’Homme et toute sortent de rongeurs (rats, souris, écureuils, etc) qui élisent domiciles dans les maisons. Également, il est impératif pour les populations d’avoir une alimentation saine. « Les gens doivent cesser de craindre la maladie, pour plutôt chercher à la connaitre pour mieux l’apprivoiser. Raison pour laquelle, je me suis lancé dans l’extraction et la conservation des aliments et des plantes médicinales. Les jus de légumes comme le « Eru », par exemple, renforce le système immunitaire », a indiqué, le Dr Mbezele.
Pour rappel, à en croire des statistiques révélées, 80% d’Africains feraient recourt aux solutions locales contre 20% seulement qui font confiance à la médecine dite conventionnelle. Les chercheurs ont alors plaidé pour leur implication dans les projets de recherche afin de porter leur pierre à l’édification d’une médecine africaine forte, capable de faire face à toute sorte d’épidémie, comme cela a été le cas avec la Covid-19 où l’Afrique a su combattre la pandémie grâce aux solutions développées localement et adaptée aux réalités locale à l’instar du « Ngul Betara », du Dr Mbezele. Alors même que l’OMS voyait survenir sur le continent, une hécatombe. « Nous avons commencé à faire des banques d’antiviraux. Le vaccin MC16 mis au point par les occidentaux ne fonctionne pas sur tout le monde. Selon l’OMS, il n’y a pas de vaccins de masse. Il faut une vaccination ciblée, surtout pour les personnes susceptibles de développer des formes graves de virus », a indiqué, le Dr Tankou, chercheur.
Julien Efila
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