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Droits de l’Homme: la CDHC réaffirme son engagement pour la non violence.

La position du bateau conduit par le Pr. James Mouangue Kobila a une fois été rappelée et confirmée au cours de la célébration de la journée internationale de la non violence. Dans une déclaration publiée le 2 octobre, la Commission revient sur l’importance de vivre dans un monde de tolérance et de compréhension.  Ci-dessous l’intégralité de la déclaration.

*DÉCLARATION DE LA COMMISSION DES DROITS  DE L’HOMME DU CAMEROUN À L’OCCASION DE LA CÉLÉBRATION DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA NON-VIOLENCE*

           2 octobre 2024

La Commission rappelle qu’à travers sa Résolution n° A/RES/61/271 du 15 juin 2007, l’Assemblée générale de l’ONU affirme « la pertinence universelle du principe de non-violence […], souhaite […] favoriser une culture de paix, de tolérance, de compréhension et de non-violence [et] invite tous les États membres, les organismes des Nations Unies, les Organisations régionales [,] non gouvernementales et les particuliers [à saisir cette occasion pour] diffuser le message de la non-violence[,] notamment par des actions d’éducation et de sensibilisation ».

La Commission relève que lors du conclave des chefs d’états-majors des armées de l’Inde et d’Afrique qui s’est tenu du 9 au 10 septembre 2023 à Pune, dans l’État du Maharashtra (en Inde), le premier ministre indien Narendra MODI, afin d’encourager les dirigeants africains à toujours utiliser des stratégies et à des méthodes de défense non-violentes, a rappelé que « c’est sur le sol africain que le Mahatma GHANDI a utilisé des méthodes puissantes de non-violence et de résistance pacifique », les incitant ainsi à s’approprier ces stratégies et méthodes de défense.


       
La Commission note qu’au cours de la 79e session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) qui s’est tenue le 13 septembre 2024 au siège de l’ONU à Genève à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la paix, M. Philémon YANG, le président de l’Assemblée générale de l’ONU (AGONU) a souligné la nécessité de rétablir la confiance ainsi que la solidarité entre les membres de la société internationale et a invité l’humanité à sonner « la cloche de la paix et [à envoyer] un message d’espoir pour la paix [dans le monde entier, en œuvrant] pour la tolérance et le dialogue ».
        
La Commission salue les efforts du Gouvernement ainsi que ceux de ses partenaires qui travaillent sans relâche en vue de reconstruire ou de maintenir la paix et de privilégier le dialogue à travers plusieurs activités, notamment l’organisation, par le ministère de la Jeunesse et de l’Éducation civique (MINJEC) en collaboration avec la Gendarmerie nationale, du 16 au 19 septembre 2024 dans les lycées de Minkan, de Nkol-Éton et de Tsinga à Yaoundé, d’une campagne de sensibilisation des populations sur le thème Comment stopper les violences en milieu jeune et promouvoir le vivre-ensemble harmonieux.
        
La Commission souligne avec satisfaction que, sur les deux cent vingt (220) recommandations acceptées par l’État à l’occasion de l’adoption du Rapport du passage du Cameroun au 4e cycle de l’Examen périodique universel (EPU) le 26 mars 2024, sept (7) ont trait au règlement pacifique des conflits et donc à la non-violence et ont été ventilées par la CDHC aux structures de l’État, aux partis politiques ainsi qu’aux organisations de la société civile, chacun en ce qui le concerne.
       
La Commission réitère ses recommandations formulées à l’occasion de la Journée internationale de la paix le 21 septembre 2024, particulièrement aux organisations de la société civile et aux autorités traditionnelles d’intensifier la sensibilisation des populations sur l’importance de l’éducation et de la culture de la paix dans les familles.
     
La Commission recommande au Gouvernement de prévenir et de mener une lutte acharnée contre toutes les formes de violence contre les femmes, y compris leur esclavagisation par des violences sexuelles, les violences psychologiques, les discriminations, les violences culturelles à travers les pratiques culturelles nocives et les violences économiques de trop nombreux époux qui privent leur conjointe de ressources en empêchant de mener des activités génératrices de revenus sans pour autant pourvoir à leurs besoins ou de s’exprimer, notamment à travers : la multiplication des campagnes  de sensibilisation des populations – basées sur une approche inclusive – à la tolérance, à la non-violence et à la masculinité positive  en milieu scolaire et en milieu familial, avec une emphase sur les effets néfastes des violences contre les femmes sur le développement économique de la nation.
      
La Commission exhorte tous les acteurs armés non-étatiques actifs dans les Régions de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest à observer une Quinzaine de non-violence et de cessez-le feu à l’occasion de la Journée internationale de la non-violence.

Tribune de l'info

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