Le mouvement nouvellement crée à Yaoundé entend œuvrer pour le développement de la chaine de valeur aquacole.
Préserver les intérêts de ses membres. Tel est par ailleurs l’objectif assigné à l’équipe dirigeante de l’Organisation interprofessionnelle pour le Développement de la Chaine de valeur aquacole(OIDAC) qui a vu le jour le 09 janvier dernier à l’issue d’une assemblée générale constitutive élective.
Dirigée par Jeanne Etoundi, l’organisation interprofessionnelle simple sera chargée de la représentation des acteurs et la défense des intérêts de leurs membres, du renforcement de la concertation desdits acteurs et du développement de la connaissance de la filière et des marchés. Egalement, elle aura à cœur avec l’apport des tous les acteurs de la filière d’améliorer la qualité et la promotion des produits, d’améliorer la performance des acteurs, de renforcer la gestion des actifs et des infrastructures de la filière, du renforcement de la valeur ajoutée. Ou encore du développement des accords interprofessionnels et l’amélioration de la régulation économique au sein de la filière.
Par ailleurs, Jeanne Etoundi, et ses plus proches collaborateurs ont été investi de pouvoirs plus étendus afin d’agir en toute circonstance au nom de l’OIDAC. Ils sont notamment chargé de : La gestion de l’interprofession en vue d’assurer son bon fonctionnement ; de représenter l’OIDAC auprès de toutes les administrations, institutions et partenaires avec qui la coopérative est en lien ; préciser et de veiller à l’atteinte des objectifs de l’interprofession et l’orientation que doit suivre son administration. D’autres part, le bureau exécutif a le pouvoir d’arrêter le programme de formation et d’éducation de ses membres, d’établir le rapport financier de l’OIDAC, de diriger et coordonner les actions de l’organe exécutif. Et de convoquer et présider les assemblées générales et les réunions de bureau.
Du poisson frais sur les tables ?
Y a-t-il alors un espoir d’avoir dans les jours qui suivent avec la mise sur pied de cette interprofession, du poisson frais en quantité et en qualité sur les tables ?
A cette question, Jeanne Etoundi a répondu par l’affirmative. Ce, d’autant plus a-t-elle affirmé que grâce au travail abattu dans l’ombre par les producteurs, les équipementiers, les transformateurs et les distributeurs qui composent cette interprofession, le Cameroun a réussi à réduire de façon considérable les importations de poissons. « Dans la débrouillardise, nous avons quand même réduit les importations de 30%. Ce qui n’est pas rien. Maintenant avec la professionnalisation de l’interprofession, nous allons mettre la barre haute en formant les acteurs de la filière pour que nous atteignions un rythme de croisière dans la production du poisson au Cameroun. L’interprofession avec les moyens que nous allons demander à l’Etat pourra atteindre à court et à moyen terme le cap de 50% de diminution des importations parce que nous en somme capable », a conclu l’aquacultrice.
J.E
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