Le président de la Commission des Droits de l’Homme du pays des lions indomptables a marqué sa présence à deux événements parallèles lors de la 60ème session du Conseil de l’instance international, qui s’est tenue au Palais des Nations à Genève le 25 septembre 2025. Accompagné de Philippe Amanye BOTIBA, chef de l’Antenne de la CDHC pour le Littoral, et de Yolande ELESSA, cadre à la CDHC en stage au HCDH, cette participation souligne l’engagement actif de l’institution sur des enjeux cruciaux tels que la protection des migrants et le renforcement de l’espace civique.

Ces événements, organisés au Palais des Nations, ont offert une plateforme d’échange pour aborder des problématiques mondiales et le rôle des institutions nationales des droits de l’homme dans la réponse à ces enjeux.
La première réunion, qui a suscité un vif intérêt, portait sur la surveillance des droits de l’homme dans le contexte des migrations. Cet échange s’inscrivait dans le prolongement de la présentation d’une étude récente du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (document A/HRC/60/57), publiée en juillet 2025. L’étude analyse les pratiques intégrant la surveillance des droits des migrants dans la gouvernance migratoire, mettant en lumière que les principaux auteurs des violations sont les criminels, suivis par les États. Elle souligne la gravité des violations touchant le droit à la vie, le trafic d’êtres humains, les abus sexuels et l’extorsion de fonds.

Les discussions ont permis aux participants de partager leurs perspectives sur la manière de renforcer le rôle des INDH, d’identifier les obstacles rencontrés par les acteurs de la société civile et de réaffirmer la nécessité absolue de prévenir les violations et de protéger les droits des migrants tout au long de leur parcours, tout en combattant l’impunité.
Organisée par l’Alliance mondiale des institutions nationales des Droits de l’Homme (GANHRI), la seconde réunion a été dédiée au renforcement de l’espace civique, tant hors ligne qu’en ligne, et au rôle des INDH dans ce domaine. Intervenant en réponse à la préoccupation formulée par une organisation de la société civile égyptienne concernant le fonctionnement de l’INDH de son pays, et aux actions du Réseau des institutions nationales africaines des Droits de l’Homme (RINADH), le président de la CDHC, Pr James MOUANGUE KOBILA, a rappelé le lien intrinsèque entre le statut d’accréditation d’une INDH et son efficacité opérationnelle. Il a notamment relevé que les défaillances attribuées à l’INDH égyptienne semblaient cohérentes avec son classement au statut B par la GANHRI et le HCDH.
Dans sa double casquette de vice-président et de futur président du RINADH, le président de la CDHC s’est engagé à œuvrer pour l’optimisation des actions du Réseau au sein des États membres, renforçant ainsi la portée et l’impact des institutions nationales africaines sur la scène internationale des droits de l’homme.
Oscar Abessolo, source Communication CDH C


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