Elles ont été présentées et explorées au cours du séminaire de lancement des activités relatives à l’enveloppe budgétaire de la prochaine année. Les travaux de deux jours ont été ouverts le 23 juillet 2024, par le ministre des finances, Louis Paul Motaze.
Permettre au Cameroun de bénéficier d’une enveloppe budgétaire susceptible de contribuer aux ambitions poursuivies par la Stratégie Nationale de Développement 2020-2030 (SND30), telle est la toile de fond du séminaire tenu à Yaoundé en présence de personnalités de plusieurs factures. Si elle devra s’exécuter dans un environnement marqué par la tenue des échéances électorales, il convient de souligner qu’elle prendra logiquement tous les aspects de la vie du pays. En organisant ce séminaire à Yaoundé, le ministre des finances invitait les participants à s’imprégner des défis, des innovations et contraintes liés au contexte macroéconomique et budgétaire, ainsi que celles relatives à l’environnement socio-économique national et réglementaire : « il sera également question, de réviser les outils nécessaires à la bonne préparation du budget 2025, leurs contenus, les méthodes et processus utilisés afin d’harmoniser la compréhension des différents extrants attendus » a précisé, le Ministre des Finances, dans son propos d’ouverture.
Tenue sous le thème « Efficacité des choix budgétaires pour le renforcement des capacités d’offre, en vue de la transformation industrielle et l’amélioration des conditions de vie des populations », ces assises ont permis de se faire une idée précise sur les principaux challenges du budget 2025. Les experts ont à cet effet, cogité sur la proposition de la loi de finances 2025, en tenant compte, dans leur méthodologie de travail, des contraintes macroéconomiques extérieurs et des aléas liés à la conjoncture économique nationale. Selon Louis Paul Motaze, cette loi des finances devra mettre un accent particulier sur, la poursuite de la mise en œuvre des grands projets d’investissements, l’amélioration de l’offre énergétique aux industries ; la mise en œuvre du plan intégré d’import-substitution agro-pastorale et halieutique ; le renforcement de la cohésion sociale et du processus de décentralisation ; la poursuite de la mise en œuvre de la couverture santé universelle; celle de la consolidation des entreprises et établissements publics, ainsi que celle de la veille sécuritaire et le plan présidentiel de reconstruction et de développement des régions en crises.
En effet, il sera question pour cette loi des finances, de créer de voies de contournement efficace pour faire face au contexte macroéconomique mondial marqué par une reprise difficile de l’économie mondiale, en lien principalement avec la persistance des conflits armés en Ukraine et au Moyen-Orient, la persistance du durcissement des conditions financières avec notamment, le maintien du taux d’intérêt élevés. Sur le plan national il faudra canaliser la baisse de la production pétrolière et celle du niveau de la croissance, avec environ un taux de 4’1% en lieu et place des 4’5% escomptés.
Pour une action efficace, les travaux se sont appuyés sur des thématiques telles que, le contexte macroéconomique, les objectifs et les grandes lignes de la politique budgétaire de l’Etat en 2025 et le développement industriel pour l’accélération de la dynamique d’industrialisation. Une emphase a également été mise sur le nouveau cadre de gestion des programmes, les projets de développement ainsi que l’amélioration apportée dans l’élaboration du budget et des outils de l’accompagnement des administrations sectorielles.
Oscar Abessolo
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