C’est sur le thème : « famille résiliente face aux défis socioéconomiques, migratoires, climatiques et technologiques », que le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, a tenu la deuxième réunion préparatoire y relative, le 24 avril 2024, à Yaoundé. Le professeur Marie-Thérèse ABENA ONDOA, a posé les jalons d’une célébration futuriste, dont le point d’orgue sera la Conférence de Doha qui se tiendra du 29 au 31 Octobre 2024.
Célébrer famille, redorer son blason, tel est l’objectif du 30ème anniversaire international de la famille à venir. Au ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille, l’heure est à l’intensification de la réflexion. Selon des informations le thème choisi au Cameroun pour cette édition à savoir: « famille résiliente face aux défis socioéconomiques, migratoires, climatiques et technologiques », donne l’occasion d’intensifier les actions et d’innover par les activités de haute facture, afin de marquer d’une pierre blanche la célébration du 30ème anniversaire de l’année Internationale de la Famille. « Le point d’orgue sera la Conférence de Doha qui se tiendra du 29 au 31 octobre 2024 sous le thème ”la famille et les tendances de fond contemporaines” », a rappelé le professeur Marie-Thérèse ABENA ONDOA.
De source ministérielle, la pertinence du thème retenue trouve ses fondements dans les recommandations des Nations Unies qui encouragent les Etats membres à se concentrer sur les tendances de fond ayant trait aux différentes mutations qui perturbent les familles à savoir: les mutations technologiques, l’urbanisation, les migrations ou déplacements des populations, les évolutions démographiques avec leurs effets sur le fonctionnement et le bien-être des familles.
II exhorte les familles camerounaises et les différents acteurs œuvrant en faveur de l’amélioration de leur bien-être à se mobiliser pour faire face aux maux qui mettent en péril l’harmonie et la stabilité du pays. Aussi importe-t-il pour le gouvernement et ses partenaires, de poursuivre le renforcement des capacités des familles, de les informer et de les préparer relativement aux facteurs susceptibles de porter préjudice à la vie et à l’ordre social. Il est donc question au cours de cette séance de travail, de présenter les termes de référence de cette célébration, de poursuivre la collecte des contributions en vue de sortir de manière concertée un chronogramme national d’activités de l’Année Internationale de la Famille (AIF), qui répond aux attentes nationales, en vue d’une meilleure coordination des activités. « Sachant pouvoir compter sur votre collaboration et sur vos compétences pour l’atteinte des résultats attendus dans la perspective de la construction d’une société plus résiliente, plus juste et promotrice des valeurs inclusives, à partir de la famille », a prescrit la MINPROFF. A titre de rappel, cette journée a été instituée par les Nations Unies, afin de mieux faire connaître les questions liées à la famille et d’accroître la connaissance des enjeux sociaux, économiques et démographiques qui les affectent.
Lavoisier Essama
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