Lutte contre la crise alimentaire : le Cameroun et la FAO lancent un projet d’urgence.

Les deux partenaires ont paraphé la signature des documents officialisant un contrat d’assistance technique,   d’une  valeur de 102,5 millions de dollars US, financée par la Banque Mondiale.   L’objectif globale étant  de développer et renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle,  ainsi que d’augmenter la résilience aux chocs climatiques des ménages et des producteurs ciblés.

L’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture(FAO) vient une fois de plus de marquer son nom en lettre d’or dans le développement du pays des lions indomptables. En officialisant la signature du projet d’urgence de lutte contre la crise alimentaire au Cameroun,  la FAO s’inscrivait en droite ligne avec les ODD1 et 2 qui visent  respectivement à  « éliminer la pauvreté sur toutes ses formes et partout dans le monde. » et « éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir une agriculture durable ».

Le document signé par Gabriel Mbairobe, ministre camerounais de l’agriculture et du développement rural et le représentant de la FAO au Cameroun, sera exécuté jusqu’au 31 décembre 2025, dans les régions de l’Extrême- Nord, du Nord-Ouest, du Sud Ouest, de l’Est et de l’Adamaoua. Parfaitement en phase avec la Stratégie Nationale de Développement 2020-2030, le Pulcca comporte    quatre principales composantes notamment : le soutien à la stabilisation alimentaire et nutritionnelle de réponse rapide et d’un renforcement de la résilience; le renforcement des capacités de production des petits exploitants par le bien du soutien aux cultures et à l’élevage pour la résilience climatique nutritionnelle; l’appui au renforcement de la capacité gouvernementale de suivi des crises de sécurité alimentaire, des systèmes d’information et des services agro- météorologiques; la gestion suivi et évaluation du projet.

Concrètement il sera question de  toucher 3 950 bénéficiaires relevant des productions végétales et 900 bénéficiaires des productions animales. Outre le montant mis à disposition par la Banque mondiale pour la réalisation efficiente du Pulcca, la Fao va cofinancer sous fonds propres, à hauteur de 500 000 dollars américains. Ce cofinancement permettra de  mettre à la portée des bénéficiaires, entre autres, des intrants et petits matériels pour les productions maraichères, laitières.

Rappelons que la signature s’est tenue en présence du Directeur Général de la Fao, Qu Dongyu, en visite officielle au Cameroun.

Oscar Abessolo