3ème revue annuelle des projets routiers : l’état du réseau et des axes routiers au cœur des réflexions .

Examiner, pour les lever, les contraintes dans le respect des chronogrammes produits et d’apprécier le rythme d’exécution de ceux des projets à achever au terme de l’année, en rapport avec la Lettre de Mission et les objectifs de performance 2024 du Ministère des Travaux Publics, tel est tout le centre d’intérêt des assises qui se tiennent jusqu’au 27 septembre .

Les travaux présidés par le ministre des travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi se sont ouverts  en présence des équipes-projets, des entreprises, missions de contrôle et autres organismes impliqués dans la mise en œuvre des infrastructures routières.

Dès leur entamé, l’ingénieur de l’Etat a tenu à donner le cap  les enjeux de cette session qui s’appliquera à cogiter   sur l’ensemble des actions à mener pour une bonne tenue du réseau routier et les projets à livrer au terme de l’année 2024. Un exercice qui devra non seulement s’activer à  dominer les difficultés, mais aussi apporter des  solutions aux contraintes liées à l’exécution des projets routiers, tout en se rapprochant   des objectifs de performance pour l’année 2024.

Si selon le ministre, il est  question   d’agir de manière efficace et pragmatique,  l’impérativité d’agir de manière  efficacement, en tenant compte du contexte financier actuel est plus que jamais nécessaire, au vu  de la dégradation accentuée des certains axes routiers pour des causes liées à leur vieillissement, à la forte pluviométrie enregistrée ces derniers mois et à la recherche des financements pour leur réhabilitation ou reconstruction. À cet effet,  il a  précisé que les projets d’entretien confortatif engagés sur sept axes routiers, constituent une réponse efficace à la dégradation sus-évoquée. Dans la même lancée, il a invité ses collaborateurs à plus d’ardeur au travail et au pragmatisme, dans le but de pousser les entreprises à la performance.

Relèvement du niveau de service du réseau routier : des travaux confortatifs sur plusieurs Nationales.

Les travaux se sont ouverts par une évaluation des projets d’entretien confortatif lancés sur plusieurs routes nationales, à l’effet de relever leur niveau de service à travers la réhabilitation des sections fortement dégradées, le traitement durable des points critiques et nids de poule sur la chaussée, des travaux d’assainissement et de signalisation entre autres.

Une observation effectuée par le Ministère des Travaux Publics a permis de relever le vieillissement de certaines routes nationales, la dégradation accentuée de certains en raison de l’incivisme des usagers entre autres. Au regard de la mobilisation laborieuse des financements pour la reconstruction des routes nationales mises en service il y a déjà plusieurs années et de l’urgence de relever le niveau de service de ces axes routiers, le programme présenté par Emmanuel Nganou Djoumessi  dans le projet de performance de son département ministériel  devant la Représentation nationale en novembre 2023, mettait l’accent sur la mise en œuvre de projets d’entretien confortatif des routes nationales. Actuellement, sept tronçons de route d’un linéaire de 1 346,88 Km font l’objet d’un entretien confortatif. Il s’agit de la Nationale 5, Bekoko – Loum – Nkongsamba – Pont du Nkam – Bafang- Bandja – Bandjoun ( 219 Km), la Nationale 3, Yaoundé – Pont Ndoupé – Pont sur la Dibamba (215 Km), la Nationale 10, Yaoundé (Echangeur Ahala – Rond-Point Tropicana – Carrefour de l’Amitié – Carrefour Nkoabang) – Bonis (329,18 Km), la Nationale 7, Edéa – Kribi (146,34 Km), la Régionale R0902 – Gaklé – Katoual – Gazawa – Zamalao – Zamay – Mokolo (66,36 Km), la section Bas Falaise Wak – Pont Sala (115 Km) de la Nationale 1 et la Nationale 1, Bertoua (Bonis Poste Centrale Mandjou) – Ndokayo – Garoua Boulai (256 Km).

Cette opération financée à la fois par la ligne Fonds Routier et le Budget d’Investissement Public à hauteur de près de 51, 5 Milliards, va permettre de donner un nouveau visage à ces axes et rendre aisée, la circulation des usagers et des biens. Les travaux à réaliser concernent en grande masse l’installation de chantier, les travaux de cantonnage, la réhabilitation de certaines zones fortement dégradées, les travaux de chaussée, l’assainissement et le drainage, les ouvrages d’art, la signalisation et équipements de sécurité et les divers. S’agissant des travaux de chaussée, il est prévu le nettoyage, le débroussaillage, les remblais, purges et substitution de matériaux, l’amélioration de la couche de fondation, les travaux sur la couche de base, les scarifications, la réparation des nids de poule en béton bitumineux, la mise en œuvre de la couche d’accrochage et le revêtement. Les travaux d’assainissement à réaliser prévoient le dégagement des lits de rivière, le curage des cours d’eau, ouvrages hydrauliques, curage des fossés bétonnés ou maçonnés, la construction des fossés et les enrochements. Il est en outre prévu pour ces travaux, la construction de dalots en béton armé et celle de têtes de dalots, de même que des travaux de signalisation, à l’instar des garde-corps en acier galvanisé, et des lignes diverses.

Le Ministre des Travaux Publics a d’emblée instruit aux équipes-projets, le strict respect des orientations formulées dans les ordres de service adressés aux entreprises, l’élaboration et la validation des projets d’exécution, les visites de reconnaissance systématiques, le maintien de la circulation et la mise en œuvre des projets d’exécution validés.

Oscar Abessolo, Source: Mintp