performance physico-financière: les projets du Mintp estimé à 62,10% du plan de travail annuel.

La performance physico-financière des projets du Ministère des Travaux Publics (MINTP) atteint un niveau remarquable, affichant une progression significative au 31 juin 2025. Une évaluation rigoureuse révèle une performance de 62,10 % du plan de travail annuel, marquant ainsi une hausse notable de 5,94 points par rapport au mois de mars de la même année. Ces chiffres, source d’optimisme, témoignent de l’engagement continu du ministère dans la réalisation de ses infrastructures.

Ces données ont été présentées lors de la deuxième session du Comité Interministériel de suivi de l’exécution physique, financière et comptable des projets du MINTP. Présidée par le Secrétaire d’État auprès du Ministre des Travaux Publics chargé des Routes, cette rencontre stratégique a permis de faire le point sur les avancées concrètes. La Division de la Planification, de la Programmation et des Normes a, par la voix de son Chef, détaillé les réalisations et les perspectives.

Parmi les succès notables, huit projets dont la réception est actée en 2024 et qui sont en phase de finalisation pour la signalisation et des prestations résiduelles, sont désormais complètement bouclés. Il s’agit d’axes majeurs tels que la route Ntui-Ndjole, Mankim-Meiting, Akokan-Batouri, et le Lot 1.3 des routes de désenclavement du bassin agricole de l’Ouest. Le Carrefour Ekong-Carrefour Biyebe, Akonolinga-Carrefour Yil, Bwiteva-Bokova-Bonakanda-Bova-Buea Junction Town-Governor’s et un tronçon de route communale à Meyomessala viennent compléter cette liste. Ces achèvements marquent des étapes cruciales dans l’amélioration du réseau routier national.

Pour ce qui est des projets attendus pour livraison en 2025, les avancées sont tout aussi encourageantes. Vingt-six projets, représentant un linéaire cumulé de 1000,44 km de routes et 109,48 ml d’ouvrages d’art, sont jugés très satisfaisants et laissent augurer une livraison imminente. On retrouve parmi eux des infrastructures d’envergure telles que la Pénétrante Est de Douala, le tronçon Ndu-Nkambe de la Ring-Road, Douala-Bonepoupa, ainsi que les voies d’accès à l’immeuble siège du ministère. Les Lots 1.1 et 1.3 des routes de désenclavement du bassin agricole de l’Ouest, Nkoumadjap-Nkolfong-Oveng, la voie de contournement de la falaise de Bamenda, et des chantiers d’entretien confortatif sur 820,02 km de routes (dont Pont Bénoué-Pont Mayo Sala, Bekoko-Loum-Nkongsamba-Pont du Nkam-Bafang-Bandja-Bandjoun, Yaoundé-Pont de Ndoupé-Pont sur la Dibamba, Yaoundé-Carrefour de l’amitié-Nkoabang-Ayos-Bonis) sont également cités. Des ouvrages spécifiques tels que le pont et ses accès sur le Mayo Pitchoumba, ainsi que le Pont Acrow sur la rivière Mama, témoignent de la diversité des interventions.

Cependant, le tableau n’est pas exempt de défis. Onze projets, totalisant un linéaire de 414,95 km, présentent un risque mineur de ne pas être achevés dans les délais, en raison de contraintes identifiées. Ces projets incluent Bogo-Guirvidig, les travaux restants sur la route Awae-Esse-Soa, Dargala-Tokombéré, la Traversée urbaine de Bamenda, Mora-Tchakamari, la Boucle de la Lekié, et l’axe Nkolfoulou-ENIET-Depollo-Carrefour Baaba-Eglise Catholique Sainte Agnès de Melen-Baaba-bretelle. Des chantiers d’entretien confortatif sur 820,02 km de routes comme Edéa-Kribi et Carrefour Galke-Mokolo, ainsi que le Pont ACROW sur la rivière Ngoum, figurent également dans cette catégorie. Le ministère assure que des mesures correctives sont d’ores et déjà mises en place pour ramener ces projets sur la voie de la performance et garantir leur livraison.

Oscar Abessolo, source, mintp