Apporter des détails sur la notion de « qualité », ses différentes approches, ses enjeux et son importance pour une entreprise, tout en présentant la structure et son champs d’action, tel était le nœud gordien de l’atelier organisé par l’Agence des Normes et de la qualité du 17 au 18 juillet 2024 à Ebolowa.

Près de 15 ans après sa création, l’Agence des normes et de la qualité (Anor) a du mal à infiltrer son impact dans les consciences d’une grande partie du public camerounais. Si le manque de connaissance sur ses missions et ses réalisations en est l’origine, il est nécessaire de souligner, qu’il est amplifié par le traitement pas toujours qualitatif de l’actualité autour de cet organisme. C’est dans les soucis d’octroyer un paradigme nouveau à cette tendance, que le bateau conduit de manière intérimaire par Chantal Andely a réuni 20 journalistes autour d’un conclave de 48h.
Organisée en collaboration avec le Centre de formation Inter’Activ Training Center, cette activité avait pour objectif majeur, de doter les participants en notions techniques nécessaires et indispensables pour la compréhension et la diffusion des informations relatives aux questions de normes et de qualité au Cameroun.

De manière concrète, il s’est agi, de s’appuyer sur l’impact exercer par les médias dans la diffusion des informations et la sensibilisation du public, pour faire la lumière sur l’ensemble de l’activité menée par l’Anor, en mettant une emphase sur les notions de norme et de qualité, la procédure de certification, celle du contrôle des produits dans le marché ainsi que les projets en cours et les réalisations déjà enregistrées. Il a notamment été révélé, qu’avec 6500 normes, le Cameroun occupe actuellement la première place du classement des pays d’Afrique francophone.
Selon Luc Claude Mamba, Chef de division de la communication, de la promotion et de l’accompagnement des entreprises de l’Anor (DCPA), l’exercice devait aboutir à la maitrise de l’ensemble des métiers liés à la normalisation, ainsi qu’à la compréhension et surtout l’appréciation exacte des missions de la structure : « il était question de s’entretenir avec les hommes de médias, car notre objectif dans la stratégie de renforcement des activités de communication et de vulgarisation de question de norme et de qualité, nous amène à nous intéresser aux acteurs clés que sont les hommes de médias et la presse. (…)Les métiers liés à l’évaluation de la qualité et de la conformité sont très souvent très techniques et très poussés ; ce qui fait que même pour ces hommes de médias, qui doivent reporter ces événements, il est important d’avoir au moins la maitrise des notions de bases. C’est la raison pour laquelle nous voulons renforcer leurs capacités car, pour pouvoir parler d’un sujet, il est important de bien le maitriser. C’est le pourquoi les experts de l’Anor sont là pour équiper notre cible sur, les questions de normes, qualité, évaluation de la conformité et des métiers connexe de l’Anor. Il s’agit donc de voir le genre de partenariat que nous pouvons développer avec les médias quel qu’ils soient, en ligne , numérique ou écrit, pour pouvoir avoir des programmes de sensibilisation des concitoyens camerounais, afin que ces questions de normes et de qualités puissent entrer dans nos habitudes et cultures », a-t-il indiqué, avant d’exprimer son satisfécit, quant à l’atteinte des objectifs visés. « Nous sommes plus que satisfaits, car les journalistes adhèrent à l’atelier à travers la pertinence de leurs questions ».

En clair, ce conclave devait aboutir à l’amélioration de la collaboration entre l’ANOR et les organes de presse nationaux. « Nous prévoyons définir un cadre de collaboration dans lequel nous mettons les informations à la disposition de la presse et elle aussi pourra nous remonter des informations. Une fois cela fait il faudra voir comment nous accompagner de ces journalistes» a martelé le Chef de la DCPA.
Oscar Abessolo
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