Sous-section RDPC d’Obobogo :Paul Edang un soldat au service du parti.

Dans un entretien accordé à votre site d’information, le président de cette circonscription politique a détaillé le condensé des actions qu’il conduit, dans le sens de la transmission des instructions de la hiérarchie du parti. Tout en revenant sur l’actualité politique du pays, celui qui occupe également le poste de conseillé Municipal de la mairie de Yaoundé 3 a assuré une victoire garantie du parti du flambeau à Obobogo, lors des  prochaines échéances électorales.  

« Même si les élections de 2025 ont lieu demain,  on est sûr que le Rdpc sortira vainqueur dans notre sous- section »

Président  quel bilan faites-vous de votre bail à la tête de la sous-section RDPC d’Obobogo ?

J’ai pris les rênes de la sous- section d’Obobogo à la faveur des élections que nous avons tenu en 2020. Cette sous-section qui fait partie de la section Mfoundi 3 compte 12 sous- sections. Parmi les 12 sous sections, nous sommes la  sous-section phare  de la section, nous regroupons 15 comités de base. Vous pouvez donc comprendre l’importance, que cette sous- section représente dans le dispositif politique, au niveau de l’arrondissement de Yaoundé 3.  Lors de notre installation, nous avons reçu, à travers le président de la section, mandat de se mettre résolument au travail, bien évidemment pour ramener la sérénité auprès des militants. Mais aussi, essayer de faire reculer le plus loin possible,  l’adversité qui toquait déjà à nos portes. Dès lors, nous avons pris le pouls de la situation. Nous avons commencé un travail de fond. Ce travail a consisté dans un premier temps, à aller vers les 15 comités de base pour leur porter le message de remerciement, mais aussi, pour  dérouler notre feuille de route. Ce que nous avons d’ailleurs fait, sur près de deux mois. L’essentiel de ces  descentes aussi, consistait à recueillir les préoccupations des camarades sur le terrain. Au terme de ce périple, nous avons discuté, nous avons échangé, nous avons eu le temps de communier avec l’ensemble des militants. Ils ont d’ailleurs apprécié l’initiative, qui était la première du genre. C’est un peu à base de ces informations de ces échanges que nous avons donné certaines orientations qui cadraient avec les missions que nous confiait déjà notre hiérarchie politique. Au terme de cela, nous avons entrepris des initiatives qui peuvent permettre de battre en brèche l’oisiveté, quand bien même,  les jeunes de cette sous-section rencontrent les problèmes comme tous les jeunes camerounais. Nous avons pensé organiser un championnat. Malgré les difficultés, l’adversité, ça il faut le reconnaître, nous sommes sur le terrain politique, les jeunes ont bien accueilli cette initiative. Depuis près de 3 ans, on s’évertue à organiser ce championnat en essayant d’ajouter, à chaque édition, une touche particulière. Voilà un peu de façon ramassée, les activités. Ceci, sans oublier d’autres actions de grande portée que nous menons, dans le sens des formations des jeunes à l’initiative des jeunes de l’arrondissement, bien sûr. Aujourd’hui, nous vivons un phénomène qui tend à ressouder les liens entre les jeunes, parce qu’ils mènent nombre d’activités ensemble. Cela va se traduire à travers la politique des inscriptions sur les listes électorales. Bien évidemment, nous rencontrons un autre problème,  à savoir les jeunes qui n’ont pas de carte nationale d’identité.

 Président, nous vous relançons dessus, 2025, c’est bientôt le challenge c’est les inscriptions sur les listes électorales.  Que faites-vous à votre niveau,  pour résoudre ce problème de Cni que les jeunes n’ont pas ?

Dites-vous que nous agissons dans le cadre de notre parti, le Rdpc, et sur ce registre-là, le parti est hiérarchisé. Les décisions sont prises dès la base. A notre niveau ce que le président de la sous-section a demandé que nous fassions  c’était de dresser les listes et prendre les noms des jeunes en question. Certainement dans la cadre du parti, il y aura des actions qui seront menées pour que ces jeunes aient des cartes nationales d’identité. Ce problème sera jugulé avec l’investissement des cadres du parti.

 Quelle stratégie comptez-vous mettre en œuvre pour que le Rdpc puisse gagner toutes les élections programmées en 2025 dans la sous-section d’Obobogo ?

Depuis notre arrivée à la sous-section, nous avons travaillé  dans ce sens. C’est à dire préparer les camarades, les militants à ces échéances. Je peux  vous dire que si ça ne dépendait que de moi, et au niveau de la sous-section d’Obobogo, même s’il fallait aller à l’élection demain, nous  pouvons dire que nous sommes prêts. Parlant de la stratégie, nous sommes dans une famille politique et dans cette famille il y a des responsables  qui sont là pour décider et nous sommes là pour relayer leurs désiratas. Je crois qu’il y a une stratégie qui a été définie, la première stratégie consiste d’abord à s’assurer que tous les camarades militantes et militantes qui sont responsables dans les bureaux Rdpc, Ojrdpc, Ofrdpc , chacun est inscrit et possède sa carte d’électeur. On va s’ouvrir vers le reste des camarades pour s’assurer qu’eux aussi,  sont inscrits régulièrement sur les listes électorales. Cette stratégie ouvre les portes au niveau de notre sous-section. Nous  sommes au moins, à 700. 700 ce n’est pas 700 militants  mais les responsables des différents comités de base et cellules. Si on s’assure que ces gens sont régulièrement inscrits, ça nous garantit au minium, 700 voix et quand on va s’ouvrir au reste, vous comprenez que la stratégie est savamment  organisée. C’est une toile d’araignée qui est tissée autour de notre sous-section.

L’actualité politique s’est aussi la montée remarquable de l’opposition, est ce que obobogo est un bastion infranchissable du RDPC et quelles sont vis ambitions personnelles, sur le plan politique?

Nous sommes dans une famille politique même si on a des ambitions personnelles, on se plie d’abord aux règles et exigences du parti. Nous sommes là pour relayer les instructions du parti au niveau des militants et s’assurer de leurs suivi. Depuis notre entrer en fonction, nous avons  travaillé seulement dans le sens de préparer les militants au prochains échéances et nous pensons sans toutefois nous tromper, que ces militants sont prêts. Nous avons beaucoup travaillé avec les jeunes qui sont désormais les portes flambeau de notre visions

                                                                                 Propos recueillis par Oscar Abessolo