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RÉSURGENCE DU CORONAVIRUS : NON À LA PEUR PANIQUE, OUI AUX PRECAUTIONS DE BASE.

C’est la principale interpellation contenue dans l’éditorial rendue publique le 06 juillet 2024, par le Colonel Atonfack Guemo, Chef de division de la communication du ministère de la défense.

Alerte au coronavirus… !!! Mise en garde on ne peut plus claire émise par les responsables étatiques en charge de notre sécurité sanitaire. Certes, la résurgence du fléau pandémique ne s’est pas encore produite dans notre pays. Il s’agit néanmoins de faire comme si c’était déjà le cas. La distance avec les foyers de l’actuelle éruption, et les mesures préventives à nos frontières aéroportuaires n’étant susceptibles, à elles seules, d’empêcher l’irruption du virus mortifère dans nos foyers. Et selon le principe bien connu du mieux vaut prévenir que guérir, l’on devrait dès à présent se préparer à une pratique assidue des gestes barrières à l’efficacité du reste prouvée.

Contrairement à sa toute première manifestation qui avait surpris la totalité de la planète, provoquant un désordre sans nom dans les milieux de la science et de l’économie, mettant en lambeaux la solidarité internationale, il est question cette fois-ci, de se ménager quelques coups d’avance sur la pandémie. Ceci afin d’éviter d’être obligés d’acquérir à des prix exorbitants masques, gels hydroalcooliques et autres vaccins. Afin aussi et surtout, de nous épargner d’avoir à subir les conséquences de cette autre guerre qui avait fini par jeter la peur panique au sein des populations. Nous parlons de la guerre informationnelle orchestrée par les médias étrangers.

S’érigeant en de véritables organes de propagande usant et abusant de l’inversion factuelle et de l’inférence cognitive biaisée, ces tribunes de la désinformation avaient réussi l’exploit de faire passer pour de gigantesques mouroirs, nos pays qui pourtant présentaient des niveaux de contamination exceptionnellement bas. Tout à l’inverse des pays d’autres contrées et continents au loin, dont les victimes du COVID-19 se comptaient par centaines au quotidien, mais qui eux, étaient présentés comme sûrs. Aussi, les données chiffrées de nos services sanitaires étaient systématiquement contestées, voire multipliées par un facteur au choix, au seul prétexte de l’indigence des plateaux techniques de nos hôpitaux.

À tel point que l’on assistera à un étrange chassé-croisé, entre des africains bien informés qui voulaient quitter d’autres hémisphères extrêmement morbides, pour se mettre en sécurité dans leurs pays d’origine, et ces autres africains victimes du terrorisme médiatique étranger, qui à l’exemple du varan qui fuit la pluie pour tomber dans l’eau, prenaient le chemin inverse, en dépit des macabres décomptes, en dépit de tout bon sens.

Cette fois, il n’y a plus de raison d’évoquer une quelconque cécité, inaction ou carence de nos pouvoirs publics. Il n’y a plus de raison d’évoquer un quelconque manque d’expérience de nos professionnels de la santé. La sonnette d’alarme est tirée suffisamment à temps, pour nous permettre de nous préparer moralement et matériellement, à une éventuelle intrusion sur notre sol, de la nouvelle variante du coronavirus. Il est temps de constituer des stocks de cache-nez, des stocks de gel hydroalcoolique, et tous ces autres accessoires nécessaires à l’érection d’une barrière infranchissable, face au retour en force du fléau corona.

Et si par bonheur, une mixture de notre pharmacopée traditionnelle s’avérait de quelque efficacité contre le virus de la pandémie, il est temps d’en constituer des réserves. Une fois de plus, il vaut mieux prévenir que guérir. /

Atonfack Guemo

Tribune de l'info

Écrit par Tribune de l'info

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