Réhabilitation de la route Ngaoundéré–Garoua (242 km) : un projet routier à fort impact socio-économique.

Le Programme d’Appui au Secteur des Transports – Phase IV, mis en œuvre par le Gouvernement, sous la très haute impulsion du Chef de l’État, Son Excellence Paul BIYA, vise la reconstruction du corridor Douala–N’Djamena, à travers la reconstruction de la section Ngaoundéré–Garoua (242 km).

Ce projet financé à plus de 150 milliards de FCFA avec l’appui de la Banque Africaine de Développement, vise au-delà de l’amélioration du trafic sur le corridor Douala-Ndjamena, à désenclaver les bassins de production de l’Adamaoua et de dynamiser le commerce transfrontalier avec le Tchad et la République centrafricaine.

Les travaux de réhabilitation de la route Ngaoundéré–Garoua, répartis en cinq lots, concernent les sections Ngaoundéré–Carrefour Malang (14 km), incluant le renforcement de la section Carrefour Malang–Bas de la Falaise de Mbé (36 km), Bas de la Falaise–Pont de Kéroua (39 km), Pont de Kéroua–Pont de Salah (77 km), Pont de Salah–Entrée village Ouro André (56 km) et Entrée village Ouro André–Pont sur la Bénoué (56 km). Confiés à des entreprises de renom telles que CGCOC Group, CHEC, CFHEC et CWE, ces travaux se matérialisent peu à peu avec l’installation des premières bases vie, l’amené du matériel et la réalisation des levés topographiques. Cette mobilisation progressive, déjà effective sur les lots 1, 2, 4 et 5, marque la phase préparatoire au démarrage effectif des travaux, dont le lancement est imminent.

Au-delà de la modernisation de l’infrastructure, le programme intègre la construction d’infrastructures connexes à fort impact social. Il s’agit précisément de : l’accès à l’eau potable, l’appui aux jeunes et aux femmes, l’amélioration de la productivité agricole et le renforcement des capacités locales toutes choses au bénéfice des populations principales bénéficiaires des infrastructures. Autant d’actions qui font de cette réhabilitation un véritable levier de développement socio-économique durable, au bénéfice direct des populations riveraines.

Source: Mintp