in

Nkwa’a central : une vision en grand pour le ben-skin.

Exif_JPEG_420

Ayant pour objectif prioritaire  de  redorer le blason de cette danse traditionnelle, l’association  fondée par Fabrice Donald Djateng a officiellment lancé ses activités  le 07 juillet 2024, à Yaoundé,  au cours d’une cérémonie présidée par Sa Majesté Djofang, Chef de 3è degré Ezegue 4 Madagascar.

Marqué par le processus de mondialisation engagé depuis quelques siècles, le globe terrestre est devenu un village interplanétaire qui affecte convenablement les us et coutumes des différents peuples. Si l’occident est le continent le plus impacté par cette acculturation, il convient de noter que l’Asie et l’Afrique se forcent encore de préserver cet héritage au combien important. En officialisant le lancement de ses activités, l’association «  Nkwaa centrale »  entendait ainsi valoriser le Ben-skin, une danse créée en 1993 par les   bagantés, un  peuple à  l’ouest du Cameroun.

Il s’agit d’un mouvement formé de 6 associations de Ben-Skin vivant actuellement dans la ville de Yaoundé et  ayant pour fil d’Ariane,  la promotion de la culture de l’Ouest Cameroun. Avec un peu plus de   150 membres engagés,   elle est nourrie  par des ambitions bien définies : « La culture était déjà un peu en baisse.  Je salue donc cette  initiative qui nous permettra d’encadrer nos enfants dans la culture bamiliké »a souligné sa Majesté Djofang.  

Selon les informations tirées à bonnes sources, le « Nkwaa central »  est une association à but non lucratif entièrement tournée dans l’entraide entre ses membres : « nous avons nos principes ;  Pas de cotisation ni de  gombo et de veiller mais juste l’entraide et la solidarité »a tenu a rappelé le fondateur.

La cérémonie de lancement de lancement d’activités  aura  surtout permis,  d’identifier   le bureau provisoirement  chargé de conduire le Nkwaa dans  l’organisation des toutes premières élections de son exécutif dans un an. Conduit par son coordonnateur Général,  Bikou Mbakop Colbert, l’exécutif composé de 16 membres devra permettre au mouvement d’atteindre les ambitions escomptées : «  il est question pour nous de former une famille soudée à même de soutenir les membres dans tous les moments. Le bureau provisoire devra se charger d’organiser les réunions trimestrielles ;  compléter les textes et  organiser  des élections. Nous allons sans doute organiser un festival ben-skin national, qui devra valoriser cette danse qui doit être lavé de toute dérive et de la pornographie » a indiqué le coordonnateur général.

Il s’agit en effet de former une véritable coalition entre tous les groupes  de danse ben-skin  de la ville de Yaoundé et même  du Cameroun, sans distinction d’origines  et de sexe. Une véritable leçon de vivre,  tant le   bureau enregistre  la présence d’une native de la région du  centre au poste de trésorière, en la personne Amombo Christine.

Pour rappel, le ben-skin est un rythme actuellement commercialisé au niveau national et international. La musique qui le soutient se joue avec des tambours et des maracas souvent fabriqués à partir de canettes de soda. S’y ajoute un accompagnement vocal souvent chanté en medumba, une langue du peuple baganté et de nombreuses autres langues bamilikés.

Oscar Abessolo

Tribune de l'info

Écrit par Tribune de l'info

Media digital d'actualités

Laisser un commentaire

Avatar

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

GIPHY App Key not set. Please check settings

Qu'en pensez-vous ?

RÉSURGENCE DU CORONAVIRUS : NON À LA PEUR PANIQUE, OUI AUX PRECAUTIONS DE BASE.

Construction  du Barrage de Kikot-Mbede : le Mintp et la KHPC vers la mise sur pied  d’un cadre cohérent de collaboration.