in

 Lutte contre le Paludisme : la Copema ambitionne contribuer à l’éradication totale à l’horizon 2030.

C’est l’une des initiatives phares prises, à la faveur de la conférence de Yaoundé, portant sur les politiques innovantes pouvant servir à l’anéantissement de cette maladie, dans les 11 Etats les plus touchés d’Afrique et même du monde entier.

11Etatsd’Afrique, en l’occurrence, le Burkina Faso, la République démocratique du Congo, le Mali, le Ghana, le Mozambique, le Niger, le Nigeria, le Soudan, l’Ouganda, la Tanzanie et le Cameroun ont tenu un grand conclave pour barrer définitivement  la route au paludisme. Organisée par les bons soins de l’Organisation mondiale de la santé ( Oms), et le gouvernement du Cameroun,   cette rencontre  stratégique a permis que ces différents États harmonisent leurs stratégies d’éradication systématique  de ce grand tueur.

Selon le rapport de l’Oms, depuis 2017, il y a une absence de progrès dans la région africaine de l’Oms, où persistent environ 95% de la morbidité et de la mortalité palustres. Les 11 pays réunis représentent plus de 70% de la morbidité palustre à travers le monde.  D’où des actions concertées fortes de ces différents pays afin d’inverser la tendance. S’inscrivant dans cette dynamique de lutte contre cette maladie, les  parlementaires de ces États ont procédé à la création de la Coalition des parlementaires pour l’élimination du paludisme en Afrique ( Copema). «  il est question de changer l’histoire du paludisme, de par cet engagement que nous avons pris, pour aller de l’avant et montrer une nouvelle dynamique pour le changement », a énoncé  l’honorable Juliette Zingan du Sénégal.

Cette initiative qu’est la Copema va permettre à ces différents États à monter de plusieurs crans dans la croisade contre cette pathologie. En clair, la Copema va mobiliser les parlementaires afin de les permettre de prendre des actions en collaboration avec les leaders d’opinion, la société civile, les partenaires financiers et techniques. Durant cette cérémonie organisée par Impact santé d’Afrique, le 07 mars, à la fin du grand conclave de Yaoundé,  les participants ont épilogué sur des approches à mettre en œuvre pour que le paludisme disparaisse de cette zone. «  ce qui va changer dans la lutte, c’est la prise de conscience des États. Il y a eu 11 ministres qui ont travaillé sur le paludisme avant la clôture de ces assises. Nous sommes dorénavant associés à la lutte contre le paludisme, ce qui n’était pas le cas avant. Vous savez, les députés, aujourd’hui, de tous les pays qui étaient présents à ce forum seront impliqués dans la lutte contre le paludisme ».

Rappelons à toutes fins utiles que,  la conférence sur le paludisme a débouché sur la déclaration de Yaoundé qui contient plusieurs axes majeurs qui vont garantir la réussite de cette politique de lutte contre la malaria, à savoir  renforcer  la volonté politique ; assurer l’utilisation de l’information à des fins stratégiques ; fournir de meilleures orientations techniques ; renforcer la coordination et l’action multi sectorielle ; renforcer les systèmes de santé nationaux.

   Oscar Abessolo

Tribune de l'info

Écrit par Tribune de l'info

Media digital d'actualités

Laisser un commentaire

Avatar

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

GIPHY App Key not set. Please check settings

Qu'en pensez-vous ?

39ème JIF 2024 :21 552 000 femmes répondent présent au boulevard du 20 mai

HISTOIRE de CAN: sélectionneurs de la CAN de 2000 à 2023, gros plan sur crs heros de l’ombre