Elles ont démontré à travers un concours culinaire, élection Miss MINFI, et des expositions ventes, qu’elles ne sont pas seulement habiles dans des bureaux devant un écran d’ordinateur. Lors de la journée culturelle organisée le 6 mars 2024, au parking B MINFI, le patron des lieux Louis Paul MOTAZE, et sa suite, ont eu droit à une véritable démonstration de force.
La pluie battante de l’après-midi du 6 mars 2024, n’a pas refroidi les ardeurs d’un public chaud bouillant. Le train des préparatifs de la 39ème édition de la journée internationale de la femme au MINFI, a poursuivi son chemin.
Après la causerie éducative sur les tares telles que le cancer, l’infertilité et l’entrevue sur l’importance de la kinésithérapie, les dames du ministère des Finances ont fait une immersion le 5 mars dernier à l’hôpital de district d’Efoulan, où elles ont fait des heureux. Le jour 3 baptisé journée culturelle, a montré le Cameroun version MINFI dans toute sa splendeur. Entre exposition dans les stands, cuisine patrimoniale, chants et danses, le public a aussi eu droit à un concours de beauté appelé Miss MINFI.
Pour la présidente du comité d’organisation, le Dr Marguerite Chantal MVEH «Il était important que nous puissions montrer que la femme du MINFI n’est pas qu’une femme de bureau. L’objectif c’était également de démontrer qu’au ministère des Finances, toutes les ères géographiques sont représentées, et très bien représentées. Vous avez vu que du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, la femme du MINFI représente valablement sa région d’origine ou d’alliance», a-t-elle déclaré.
Au-delà de cette démonstration, il s’est également agi de mûrir la réflexion pour une meilleure place de la gent féminine dans ce département ministériel. Au cours du concours de beauté, la Miss MINFI 2024, DJAMILATOU, par ailleurs Inspecteur du Trésor, a dévoilé le contenu de son projet qui s’inscrit dans le registre d’une meilleure représentativité des femmes au MINFI. « Le projet que je porte à cœur en tant que Miss MINFI, est celui de la formation des femmes, et celui de la représentativité plus élevée des femmes au niveau du top management », a-t-elle soutenu. L’objectif est donc d’œuvrer à la formation de plus de dames en ce qui concerne le bilinguisme, l’utilisation de l’outil informatique, et particulièrement l’utilisation des applications métiers, propre au ministère des Finances.
Le Dr Marguerite Chantal MVEH, a souligné que la femme du MINFI n’est pas qu’une femme de bureau : « Cette parade culturelle est l’une des activités du ministère des Finances. Il était important que nous puissions montrer que la femme du MINFI n’est pas qu’une femme de bureau. L’objectif c’était également de démontrer qu’au ministère des Finances, toutes les ères géographiques sont représentées, et très bien représentées. Vous avez vu que du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, la femme du MINFI représente valablement sa région d’origine ou d’alliance ».
La miss Minfi 2024 entend mettre un accent sur la formation des femmes : « En tant Miss MINFI 2024, je suis très heureuse de pouvoir enfin représenter le ministère des Finances à quelque niveau que ce soit, et à quelque fonction que ce soit. Le projet que je porte à cœur en tant que Miss MINFI, est celui de la formation des femmes, et celui de la représentativité plus élevée des femmes au niveau du top management. L’utilisation de l’outil informatique est aussi une des priorités. Nous avons des femmes informaticiennes au MINFI qui occupent de très bonnes fonctions, mais il n’y en a pas assez. Ce que j’aimerais porter comme message c’est la formation de plus de dames dans notre département ministériel premièrement en ce qui concerne le bilinguisme, et deuxièmement en ce qui concerne l’utilisation de l’outil informatique, et particulièrement l’utilisation de nos applications métiers au niveau du ministère » a indiqué DJAMILATOU la Miss MINFI 2024.
Lavoisier Essama
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