Entrant en droite ligne avec les activités de la 38ème de la Journée Internationale de la Femme, la table ronde tenue le 06 mars 2023, a permis aux personnel féminin du ministère des finances, de s’approprier les différentes opportunités offertes par l’arrivée de la digitalisation.
Il y a bien longtemps que la célébration de la journée Internationale de la Femme au Cameroun a pris une dimension éthique. Terminée l’époque de la joie débordante et dénigrante des femmes, désormais l’on joint l’utile à l’agréable. C’est logiquement que « l’apport des innovations technologiques dans l’autonomisation de la femme et digitalisation inclusive des tâches au ministère des finances » a fait l’objet d’une grande réflexion réunissant les ladies de ce département ministériel, à l’esplanade ducentre national de développement de l’informatique (CENADI).
Modérée par Pr. Nadine Machikou, vice Recteur agrégée des sciences politiques à l’Université de Yaoundé II Soa, elle a été marquée par un panel composé du Pr. ABIA Marguerite épouse Mveh, Directrice du CENADI, chargée des cours génie informatique et de madame Biloa Marie Thérèse inspecteur pédagogique national au ministère des enseignements secondaires. Il était non seulement question de voir dans quelle mesure est ce que le thème général de la célébration se matérialise dans la machine Minfi mais aussi, évaluer les effets de la digitalisation tout en déterminant les pistes a partir desquelles la transformation peut se construire. En clair, il s’agissait d’ une conférence d’évaluation et de projection en vu de renforcer l’accès des femmes à la transformation digitale ainsi qu’à celle des institutions du fait d’un accès plus grand des femmes au numérique.
En effet, une étude réalisée dans les pays développés a montré que seulement 37% de femmes ont accès au numérique. Un problème qui selon les panelistes est « lié à la fois à l’accès mais aussi a la qualité d’accès c’est a dire au type de connectivité parce qu’on va voir que les usages qui sont fait du numérique sont les usages inégalitaires. »
Face à cette avancée irréversible du digital, le professeur ABIA Marguerite fait noté que la digitalisation tel que implémentée dans les couloirs de l’administration ne permet pas une autonomisation de la femme. Autrement dit, il y a nécessité de transformer le professionnel en formation personnelle pour tendre vers l’autonomisation totale de la femme. Ce qui selon la présidente du comité d’organisation des activités de la JIF 2023, Augusta Tabenyang, représente un défi pour les amazones du ministère des finances.
Oscar Abessolo
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