Contrôle des normes  et de la Qualité : voici les  défis de l’Anor en 2023

Elles ont été présentées au cours de la 29eme session ordinaire du Conseil d’administration de l’organe, couplée à la 13^ème session extraordinaire. C’était   le 23 juin 2023 à Yaoundé.  

Le Cameroun enregistre depuis quelques temps, une série d’actualité liée à la mauvaise qualité  des produits de consommation. Entre mauvais ensachement et composition douteuse, le marché camerounais ne cesse de faire des victimes. C’est dans le soucis de perfectionner son rôle de gendarme en assurant la maîtrise des exigences des normes fondamentales que , l’Agence des Normes et de la Qualité a tenu ces 2 sessions,  en droite ligne avec le besoin de   parfaire  le rayonnement de l’institution sur le plan national et le renforcement de sa crédibilité au niveau international.

Si l’objectif de la session ordinaire était d’examiner et d’arrêter les comptes ainsi que les états financiers de l’exercice budgétaires de 2022,  tout en approuvant le rapport annuel de performance de cette même année, il convient de noter que les travaux ont permis d’avoir   une idée claire,  sur l’enveloppe budgétaire rénovée de et surtout les  principales projections de l’organe en 2023.  

Il ressort ainsi que l’enveloppe budgétaire de l’ANOR pour le compte de l’année 2023 s’élève à un peu plus de 8 milliards. Il connaît une augmentation par rapport à celui de la précédente année et devra permettre à l’organe de remplir les objectifs fixés. Lesquels s’articulent prioritairement autour des descentes d’inspections  dans les marchés question de contrôler la qualité des produits vendus ; le contrôle des produits dans les frontières. « L’Anor est un gendarme de l”Etat. Le budget permettra de générer les fonds.  L’Etat peut apporter,    mais l’essentiel est de contrôler à 100% nos frontières, être le gendarme de l’Etat pour la qualité des produits que nous consommons. C’est une mission institutionnelle de grande qualité ».  A laissé entendre le Directeur Général.

Selon Georges Mendounga le représentant du Ministère des finances, il est question de s’inscrire dans la continuité des actions menées en 2022 : « nous avons noté des bons  points,  des points positifs par rapport à la capacité de cette structure à capter les ressources en faisant un bon de 70% l’année dernière à 98% cette année. Il faut poursuivre le travail  » a-t-il laissé entendre. L’Anor devra ainsi s’activer dans ses nouvelles missions qui lui obligent à se déployer davantage ; ce qui lui permettra de poser sa pierre à la construction d’un environnement économique sécurisé.

Pour parfaire son action, l’ANOR annonce la construction des agences dans les différentes régions du pays. Une étude de faisabilité est en cours et devra sans doute matérialiser ce projet qui nécessite une  ressource  humaines et matérielle de qualité.

Oscar Abessolo