L’objectif de cette opération, est d’encourager les populations de la Commune d’arrondissement de Mfou, à s’investir dans le travail de la terre. Par cet élan, le Maire de cette municipalité, Francis NGOUMOU, voudrait impulser des dynamiques visant à augmenter la production dans les champs semenciers, afin de mieux autonomiser les populations dont l’essentiel vit du fruit de la terre. Cette action s’inscrit dans le contexte du discours du chef de l’État, s’adressant aux jeunes camerounais à l’occasion de la 50ème édition de la fête de la Jeunesse, le 11 février 2016 ; Paul BIYA, avait alors invité ces derniers, à saisir les opportunités que recèle le secteur de l’agriculture, dans un contexte marqué par la rareté de l’emploi.
De nombreux paysannes et paysans, ont pris d’assaut la place des solennités de la Commune de Mfou, ce 9 avril 2024. A raison, une invitation du Maire de la Commune, à prendre part à la cérémonie de distribution gratuite, des semences aux populations. Selon des explications, plus de 100 mille boutures de manioc et l’équivalent en semences de 10 hectares de maïs, ont été offertes aux populations par Francis NGOUMOU. Pour la Mairie, cet élan de générosité vise à encourager la multiplication des champs semenciers puis, d’augmenter la production afin d’autonomiser davantage hommes et femmes qui vivent du travail de la terre. A long terme, il est attendu des récipiendaires, la production des farines de manioc à grande échelle sur l’ensemble du territoire communal.
Par cette initiative, le premier magistrat municipal de Mfou, entend également, primer et valoriser le travail en coopérative. L’exemple de madame MINSILI affectueusement appelée « Mama Douala », en est la parfaite illustration. Cette Amazone de la terre, est en effetproductrice des champs semenciers de manioc, fabricante de kossam, de whisky, de vin et d’autres produits dérivés fait à base de manioc. Elle n’est pas seulement venue à l’esplanade de la place des fêtes de la ville de Mfou pour recevoir de la mairie, mais davantage, pour expliquer à ses pairs, les méthodes d’ensemencement.
Plusieurs coopératives et réseaux de femmes ont bénéficié de cette attention particulière de Francis NGOUMOU. Les groupements Mvog-Amug et Mvog-Ndi, et les jeunes de la localité de Ndangueng. Tous en chœur, ont pris rendez-vous avec le donateur dans les prochains 8 mois, en ce qui concerne les récipiendaires des boutures de manioc.
Faut il le rappeler, les Groupements d’Initiatives Communes (GIC) jouent aujourd’hui un rôle de première importance dans le développement socio-économique rural. Issues des initiatives paysannes, ces structures formelles de travail en commun aident d’abord leurs membres à mieux produire, à mieux transformer et à mieux vendre les fruits de leurs activités agricoles ; en outre, ils leur permettent d’épargner de l’argent dont ils se servent en temps opportun pour satisfaire leurs besoins essentiels de nourriture, de logement, de santé et financer la scolarité de leurs enfants ; enfin, ils contribuent dans la mesure de leurs moyens, à doter plusieurs villages de la province du Centre d’équipements collectifs comme des marchés, des écoles et des puits.
Le président de la République Paul BIYA, encourageait les jeunes au travail de la terre. Paul BIYA lançait qu’«il est tout aussi important de leur (jeune) en donner le bon exemple : les travailleurs urbains doivent aussi pouvoir s’investir en zone rurale (…) Il ne s’agit pas d’attendre de pouvoir rassembler de gros moyens. C’est avant tout une affaire de volonté et d’engagement. Dans l’agriculture, il est souvent possible de faire beaucoup avec peu», un témoin bien reçu par Francis NGOUMOU.
Lavoisier Essama
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