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Affaire de bail locatif opposant Francine Afana à  Marlene Emvoutou : la plaignante    recadre les faits.

Accusée d’avoir expulser sa locataire grâce à des affinités   avec une personnalité hautement placée dans  le  gouvernement, la bailleresse a profité d’un point de presse organisé le 17 mars 2024, pour réaffirmer qu’il ne s’agit en rien d’un litige politique.  

C’est à une autre affaire rocambolesque  que viennent  d’assister les professionnels des medias au quartier Odza  à Yaoundé. Un litige de bail locatif qui s’est  transformé en un véritable compte de fait. Il s’agit du problème d’un  immeuble bâti au quartier Odza,  lieu-dit Borne 10, mettant aux prises, deux camerounaises  dont l’une, Francine  Afana accuse l’autre( Marlène Emvoutou)  de filouterie de loyer et destruction de biens.

Si du côté de Marlène Emvoutou,  on brandit désormais la thèse d’une promesse de vente signée par un notaire en France; Francine Afana quant à elle n’a voulu que  recadrer les événements. Après  avoir traiter le rapprochement politique du litige d’allégation mensongère, l’ancienne bailleresse de Marlène Emvoutou va présenter aux professionnels de medias, l’historique de l’affaire de bail qu’elle résume en 9 points : «  notre attention a été portée sur le fait que Madame Emvoutou Aka’a Marlene, qui a été notre locataire dans cette demeure qui vous accueille, a purement transformé l’objet de la procédure. Dorénavant, dans les directs qu’elle fait via ses  différentes plateformes digitales à forte audience, loin d’être une affaire civile qui oppose deux camerounaises que nous sommes, ou encore  une affaire qui oppose le bailleur que je suis à son locataire qu’était Marlene Emvoutou, ma maison devient l’objet d’une  querelle politique, d’une histoire de tribalisme » a-t-elle indiqué d’emblée avant de renchérir    « afin d’éviter tout amalgame, je tiens à préciser, contrairement aux allégations mensongères, laissant entendre, mieux, laissant croire que j’aurais bénéficié d’un appui venant du haut pour l’expulser de la maison, il n’en ai aucunement rien. La personne citée par Madame Emvoutou et dont  je refuse de prononcer le nom ici, s’il est vrai que je là connais par voie de média, il n’en demeure pas moins que de cette dame  ne connais rien ni d’Adam ni d’Eve ».

Invitant les camerounais à ne pas se laisser distraire, elle est revenue sur l’ensemble des faits qui ont marqué cette affaire,  en proclamant son entière confiance à la justice camerounaise,  qui s’occupe désormais du problème au niveau du tribunal de grande instance.

Dans une suite chronologique, la bailleresse va notamment évoqué la genèse de leur contrat, les origines de la fracture, l’acte de filouterie de loyer qu’elle estime à plus d’une vingtaine de mois et surtout le « supposé  départ de dame Emvoutou, de la maison querellée », dont elle affirme avoir expulser sa locataire le 14 avril 2023.  

Oscar Abessolo

Tribune de l'info

Écrit par Tribune de l'info

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